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Temps libres et loisirs, Interview de Jean Viard

  • par Françoise
  • 18 juillet 2017
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Sommaire

Temps libres et loisirs

Interview de Jean Viard

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Jean Viard est directeur de recherches CNRS au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Diplômé en économie, docteur en sociologie, un de ses domaines de spécialisation concerne les temps sociaux dont les vacances et le temps libre. Ancien président des groupes de prospective tourisme au Commissariat au Plan et à la DATAR (délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale), il est conseiller aux entreprises et aux collectivités territoriales. Conférencier, il est également l’auteur de nombreux ouvrages, dont le dernier, Quand la Méditerranée nous submerge, éd.L’Aube, paru en 2017.

Le temps libre augmente-t-il actuellement ?
Oui, car l’espérance de vie moyenne, environ 700 000 heures en Europe, augmente et la part du travail, environ 70 000 heures, diminue. Il y a à peu près un siècle, le temps de vie était de 500 000 heures et la durée moyenne du travail de 200 000 heures. Sauf catastrophe écologique toujours possible, l’espérance de vie d’un enfant qui naît aujourd’hui sera d’environ 800 000 heures, et il n’est pas prévu, a priori, d’augmentation de la durée du travail dans les 50 ans qui viennent. En moyenne, on gagne trois heures de vie par jour et on dort trois heures de moins qu’il y a un siècle. L’équilibre de la journée a beaucoup changé parce qu’évidemment on travaille moins.

Y a-t-il une corrélation entre l’augmentation du temps libre et les loisirs organisés ?
Dans une vie, nous passons environ 100 000 heures devant la télévision. Travailler et étudier prennent autant de temps et travailler, étudier et regarder la télévision est équivalent au temps passé à dormir. Maintenant, la télévision peut être considérée comme un loisir. Si on prend un autre indicateur, celui de l’évolution des départs en vacances qui est une activité typique de loisir, 60 à 70 % des gens partent en vacances depuis à peu près 25 ans. Les activités culturelles (entrées dans les musées, les théâtres, l’opéra…), sont accessibles à moins de 20 % environ de la population.
La démocratisation de tous les loisirs est en fait extrêmement inégale. Certains loisirs restent coûteux et dépendent alors de votre bonne fortune. C’est une activité totalement privée. Il est très compliqué de mesurer les choses et il est clair qu’il y a des inégalités en matière de loisirs et il n’y a pas de politique du temps libre.

En effet il y a des loisirs coûteux mais il y a aussi des loisirs simples comme la récupération physique, le repos, la plage…
Je ne mesure pas les différents temps libres parce qu’il y a des gens pour qui un dîner en famille est un loisir. Si vous prenez l’activité d’aller à la plage par exemple, qui est très liée à l’endroit où l’on habite, elle s’est extraordinairement démocratisée simplement parce que les gens vivent à proximité. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le taux de départ en vacances stagne. Les plages ont été embellies dans beaucoup de villes et du coup leurs habitants s’y rendent quasiment tous les jours. Et ainsi peut-être ne partent-ils pas en vacances. Dans un autre domaine, on constate que les ventes de livres n’ont pas cessé d’augmenter en France depuis un siècle. Les bibliothèques se sont développées. Et puis, il y a toute l’activité associative.

(…)

Les loisirs reflètent-ils notre société ?
La société que l’on a connue au XIXe siècle était tournée vers le travail avec la révolution industrielle. Les sociétés antérieures n’étaient pas structurées par le travail car celui-ci n’était pas partagé entre tous les groupes sociaux. Certains travaillaient beaucoup. Par exemple sous Napoléon, un homme travaillait 70 % de sa vie éveillée contre à peu près 15 % aujourd’hui. D’autres ne travaillaient pas hors domicile comme la plupart des femmes. Leur rôle était de s’occuper de leur maison et de leurs enfants. Il n’y avait pas de machines et les tâches ménagères prenaient beaucoup de temps. On pourrait presque dire qu’aujourd’hui, travailler est un objet de distinction. Les femmes ont gagné leur autonomie. En 40 ans, le nombre de celles qui travaillent est passé de 50 à 80 %. Au fond, la part des différents temps a changé : les études sont plus longues, il y a la retraite, et les femmes sont entrées massivement sur le marché du travail. De 25 à 60 ans, 80 % de la population travaille. Ceci pose d’ailleurs le problème de nos sociétés où l’on fait tout en même temps : on fait des enfants, on achète sa maison, et l’homme et la femme travaillent. C’est un modèle qui n’a jamais existé dans l’histoire de l’humanité. Ce mouvement va s’accélérer parce que les études sont en cours d’allongement. Le taux d’emploi des femmes va probablement augmenter encore dans les années qui viennent et puis l’âge de la retraite va revenir à 65 ans. Mais en même temps, on va gagner beaucoup plus en espérance de vie : 82-85 ans actuellement, contre 65 ans en 1945. Le temps libre, c’est aussi celui de la religion, de la vie intime, de l’affection. Le travail n’est plus qu’une petite partie de la vie des gens. Très rare est celui qui habite à côté de son travail et donc très rare est celui qui est défini par son travail dans son quartier. Auparavant, il y avait les quartiers rouges à côté des usines, les quartiers de bourgeois au premier étage au-dessus des commerces. Cette organisation a changé en 50 ans. L’essentiel des ouvriers français habitent à la campagne. Donc, statistiquement, ils sont à la campagne mais dans la réalité, ils sont dans le tissu industriel péri urbain. Donc le phénomène de la mobilité et de la distance joue beaucoup dans les analyses. Celui qui est postier, par exemple, parce qu’il a un très beau jardin dans son quartier ne sera pas connu comme postier, mais comme celui qui a un beau jardin.

Comment voyez-vous l’arrivée massive des écrans, d’internet ?Cela ne modifie-t-il pas les modalités des loisirs ?
Tous ces objets techniques font de nous des êtres de plus en plus nomades et amalgament de plus en plus les temps et les espaces. Ces technologies ont été inventées pour rendre la vie possible parce que l’on ne peut pas être en permanence mobile et ne pas se lier les uns aux autres et communiquer. Internet, le téléphone portable sont des innovations militaires. Ce ne sont pas des technologies particulièrement innovantes. Simplement elles n’étaient pas mises dans la sphère privée, dans nos vies quotidiennes. Avant 2007, arrivée du numérique dans la société, il y avait déjà des outils mais ils étaient minoritaires. Aujourd’hui, il y a 4 milliards d’appareils connectés sur internet et 6 milliards d’hommes ont un téléphone portable. On est passé à un phénomène absolument gigantesque qui a créé cette société collaborative. Les objets connectés, en gros c’est de l’urbanité puissance 100. Cela va 100 fois plus vite et ils se répandent sur l’ensemble du territoire. Là où il n’y a personne, on est quand même connecté avec des gens.

(…)

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Pour lire l’article en entier, Reflets n° 24 pages 42 à 43

*****

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