Si la politique est l’art de gouverner, aujourd’hui dans le monde, la politique majoritaire relève de la démocratie.
Le gouvernement est censé représenter le peuple. Or il est souvent accaparé par une personne (dictature ou monarchie ?) ou un groupe minoritaire (oligarchie) qui prétend imposer au peuple des modalités que celui-ci ne souhaite pas ou n’a pas choisi.

Le populisme semble une menace sur la démocratie, comme un avant-gout de fascisme. Mais le risque le plus grave ne vient-il pas des maitres du numérique qui commencent à envahir nos pensées, à nous rendre dépendants de leur vouloir ? Pour le moment par écran interposé ; bientôt par action sur notre corps par des puces que nous ne contrôlerons plus.

L’industrie « big pharma » s’est emparée de la santé. La médecine – l’art de soigner – est devenue une source de profit par les médicaments chimiques, par la technologie des soins, par le numérique qui entend s’occuper de tous les aspects de la vie humaine. De la procréation à la mort, le naturel est chassé au profit de la technique.

Les addictions sont de tout ordre. De l’alcool aux drogues, au sexe et la plus récente : l’addiction au numérique. Les yeux et les pouces rivés sur un écran. Elles semblent un désespoir face à l’infortune de la vie, un ultime recours pour survivre.

L’engrenage de produire plus pour consommer plus mène à une économie qui n’a plus de valeur.

L’argent n’a plus de valeur.

Il s’appuie sur des mécanismes ayant pour but de le multiplier. La dite loi du marché est un mécanisme de gain sur le dos de ceux qui travaillent à produire.

Si la pauvreté n’est pas nouvelle, son accroissement dans le monde est un phénomène récent. Il est amplifié par la destruction des espaces de vie traditionnels au profit de l’exploitation des ressources qui s’y trouvent. S’ajoutent les déplacements massifs de population pour cause politique et/ou climatique.

En peu de temps la population mondiale s’est multipliée. Peu d’espaces restent vierges à l’expansion humaine.
Selon l’ONU, la population mondiale devrait augmenter de deux milliards d’ici à 2050, passant de 7,7 milliards en 2019 à 9,7 en 2050, et atteindre un maximum de 10,9 milliards peu après 2100.

Chaque année, des espèces animales disparaissent. Nous sommes sensibles à celle des grands mammifères mais bien d’autres espèces disparaissent ou sont en voie d’extinction.
Les espèces végétales disparaissent aussi sous la pression de l’exploitation de la terre, en particulier dans les forêts tropicales et primaires, parfois sans que nous les ayons identifiées.
Même le règne minéral est abimé par les exploitations minières, du sable littoral, des carrières.

La pollution est devenue telle que la planète n’arrive plus à absorber les déchets de l’activité
humaine.
Nous pouvons distinguer la pollution :

a) de l’air
Augmentation des gaz carbonés, présence de particules nocives, de virus…

b) de l’eau
Déchets plastiques, métaux lourds, et déchets radioactifs dans les océans. Rivières et fleuves dégradés par les rejets industriels et humains.

c) de la terre
Essentiellement produite par l’activité agricole industrialisée avec les engrais chimiques et les pesticides. Et aussi par l’enfouissement des déchets industriels et nucléaires.

Il est indéniable que le réchauffement récent de la planète est dû à l’activité humaine. Toute énergie consommée se transforme en chaleur. L’accumulation nouvelle provoque non pas une augmentation progressive de la température mais des désordres climatiques violents : sécheresse par endroits, inondations à d’autres, tornades, ouragans, fonte des glaciers et élévation du niveau des mers.

L’homme, pendant un temps a consommé peu ou prou, ce qui était nécessaire à son développement.

Récemment (à préciser bien sûr toutes ces notions) il s’est mis à consommer de l’inutile. Juste pour la satisfaction de son ego.

Aujourd’hui, il consomme en un an ce que la terre ne peut renouveler qu’en 22 mois.