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Pocheco, Produire sans détruire

  • par Françoise
  • 19 septembre 2017
  • Aucun commentaire

Sommaire

Pocheco, Produire sans détruire
La recherche du mieux-être
dans l’industrie

Maxime Mocquant

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Encore adolescent, fasciné par Baudelaire, Emmanuel Druon – qui se prenait pour un poète – a rendu un devoir de français. Sans doute pour lui donner une leçon, le professeur lut son texte devant toute la classe, provoquant les rires de ses petits camarades, et concluant la lecture par cette sentence : « Mais que va-t-on faire de toi ? » Cette humiliation ressentie – toujours présente – devait devenir, au fil du temps, un enseignement riche pour ce vilain petit canard qui refuse de rentrer dans le moule.

En 1997, lorsqu’il prend son mandat de PDG de l’entreprise Pocheco, à la demande de son père alors patron, Emmanuel Druon vient de vivre une autre expérience toute aussi traumatisante : trois mois de chômage. Le temps de se poser les questions essentielles sur la sécurité de l’emploi, il se retrouve à la tête d’une PMI (Petite et moyenne industrie) dont l’activité – la fabrication d’enveloppes – est déjà fortement concurrencée par les courriels. Le constat de l’état de l’entreprise est alarmant, voire sans avenir selon certains. Le site est énergivore, bruyant, polluant, les équipes sous stress. La seule façon de produire imaginée est alors de réduire les coûts en détruisant l’emploi et les ressources : les forêts pour la fabrication de la pâte à papier, les énergies fossiles et fissibles pour la transformation du papier en enveloppes. Sans oublier la pollution du milieu naturel par le rejet des encres avec des solvants agressifs.
Mais Emmanuel Druon désire changer de paradigme. Il veut prouver qu’il est toujours plus économique de travailler de manière écologique. Son objectif : mettre en œuvre l’« Écolonomique », contraction des mots « écologique » et « économique », qui trouve son origine dans un texte de Corinne Lepage. Car l’entrepreneur dispose d’une sensibilité peu commune dans le milieu des affaires : « Je peux rester émerveillé devant un beau paysage, contemplatif parfois jusqu’aux larmes. » Cette sensibilité qui l’habite, il ne voit pas pourquoi il devrait y renoncer en devenant le patron de l’entreprise. Se dédoubler serait bien trop énergivore et il préfère utiliser cette énergie à réduire l’impact écologique de son activité. Pour lui, chaque solution à un problème, chaque décision sur un investissement, sur une construction, doit répondre à trois critères de base :
• Réduction de la pénibilité,
• Réduction de l’impact sur l’environnement,
• Augmentation de la productivité.
Grâce à ces règles, Pocheco est aujourd’hui une entreprise où il fait bon vivre et dont le bilan carbone est négatif (-36000 tonnes équivalent CO²). Et sa production annuelle d’enveloppes a bondi de 850 millions à 2 milliards 200 millions.

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Exemple significatif des méthodes et des solutions mises en œuvre : la toiture vieillissante qui nécessitait des travaux de rénovation et d’étanchéité. La solution de facilité eut été de remplacer les sheds existants par une structure en béton. Mais toute l’équipe de Pocheco s’est mise à plancher pour résoudre l’ensemble des problèmes constatés : non seulement l’étanchéité, mais aussi le manque de luminosité et la déperdition de chaleur. Petit à petit, des solutions ont émergé, toujours dans le respect des trois critères de base. Sur les deux côtés des petites pentes des sheds, la création d’ouvertures a laissé pénétrer la lumière, tandis que l’installation de panneaux photovoltaïques permettait de produire de l’électricité, diminuant du même coup la dépendance à l’énergie entrante. Sur les parties plates, l’apport d’une couche de terre a permis la végétalisation et la récupération des eaux de pluie. Ainsi, ces eaux sont utilisées pour les sanitaires, mais aussi au nettoyage des outils et autres rouleaux encreurs. Du coup, les équipes ont appliqué le raisonnement à l’utilisation d’encres à pigments naturels qui réduit la pénibilité : plus besoin de gants ni de masques pour manipuler ces produits. Mélangée avec du savon de Marseille, l’eau de pluie nettoie les outils, récupérant au passage les pigments naturels. Enfin, les déchets, étendus sur le système racinaire d’une bambouseraie, sont transformés en biomasse. Au bout de 4 ans, les tiges de bambous sont coupées, réduites en petits morceaux et brûlées dans la chaudière à bois. Ce qui fait dire à l’équipe qu’ils « se chauffent à l’eau de pluie ».
Mais ce n’est pas tout : l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques sert à recharger des véhicules électriques, vélos ou voitures, qui apportent une solution à la question de la mobilité des personnels. La mise à disposition des véhicules électriques – vélos pour les plus proches et voitures pour les longs trajets – et les horaires de travail adaptés pour faciliter le covoiturage ont permis des économies substantielles sur le budget transport.

Souci de Pocheco : fondre les bâtiments dans un écrin de verdure

L’outil de fabrication – les machines de production d’enveloppes – est soumis aux mêmes raisonnements.

(…)

Tous les secteurs de l’entreprise, des bureaux aux zones de stockages, des ateliers aux alentours extérieurs, sont impliqués. On trouve pêle-mêle une mare aux grenouilles, un verger d’arbres fruitiers anciens, bientôt un jardin mandala. Mais aussi le déplacement des pompes à vide au centre de l’usine, évitant le bruit vers l’extérieur ; des habitations jouxtant l’usine qui fournissent de la chaleur pour chauffer les locaux ; la création d’ouvertures qui laissent entrer la lumière tout en rapprochant le personnel de la nature. J’oubliais : l’un des soucis de Pocheco est de fondre les bâtiments dans un écrin de verdure, pour offrir une sensation d’harmonie aux promeneurs qui se rendent sur un site protégé tout proche.

Je suis un état d’âme

Fort de sa sensibilité, Emmanuel Druon a conçu des rapports avec ses « collègues » qui sont colorés de ce qu’il est. Il dit : « Revendiquer sa sensibilité est un moyen de contrer les propos tenus par certains de mes interlocuteurs professionnels : « Je n’ai aucun état d’âme ». Moi, je suis un état d’âme. » Et il ajoute : « Pour moi, la sensibilité donne accès à un niveau de réflexion approfondie qui évite de passer à côté des individus que l’on fréquente sans les voir. »
Harmonie, tel est le maître mot qui préside à toutes les décisions. C’est aussi la sensation éprouvée quand je rencontre le personnel au cours de la visite des lieux : je la lis dans leurs yeux, dans leurs bonjours, dans leur empressement à me venir en aide lorsque je me trouve seul pendant un moment. Ce que je vois, c’est de la joie.

(…)

Pour lire l’article en entier Reflets n° 24 pages 32 à 34

*****

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