C’est à la maison épiscopale de Gap, diocèse où il œuvre, que nous avons rencontré Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. Malgré la promotion du troisième album des « Prêtres », « Amen », il demeure très présent dans son diocèse où il retrouve ses fidèles. Homme de média, homme de son temps, il nous livre son point de vue sur le monde d’aujourd’hui, l’Église, la vie.
Extraits …
De sa vie au service de Dieu, il se sent plus particulièrement au service des autres, un appui sur lequel ceux qui le souhaitent peuvent compter. Selon lui, beaucoup d’hommes et de femmes s’appuient sur le prêtre pour cela. Un rôle pas toujours simple dans une Église qui se désertifie, dans une Église où il est de plus en plus difficile de voir arriver de jeunes prêtres, nous lui avons posé toutes ces questions. Sans fards, il nous a répondu pour nous donner son avis et nous faire part de ses convictions.
Curieux, engagé, à l’écoute, il demeure un homme de communication qui sait faire passer les messages qui lui tiennent à cœur et parfois bien au-delà de ses prévisions. L’incroyable triomphe des albums des « Prêtres » (groupe de 3 prêtres chanteurs, 1 700 000 exemplaires vendus pour les deux premiers albums), le surprend tout autant. Depuis trois années, tous les jours, le courrier abonde, des lettres de personnes souvent isolées lui témoignent leur foi retrouvée, l’espoir… Ce n’était pas le but de ces albums, il ne s’en est jamais caché, le premier objectif consistait à récolter de l’argent pour soutenir des actions auprès d’enfants à Madagascar*. “Cela prouve bien que Dieu sait se servir d’instruments que l’on met à sa disposition pour autre chose que ce pour quoi nous avions pensé au départ…”
Extrait…
À la question de REFLETS sur la réalité économique de la crise aujourd’hui, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri nous répond ne pas être compétent pour parler d’économie ; il pose néanmoins un certain nombre de questions assez logiques devant la misère grandissante de certains, la cupidité d’autres personnes ne tenant pas compte des conséquences sur la population et la planète, et enfin il s’insurge devant le mensonge politique : « On nous prend pour des gamins, comme si nous n’étions pas capables d’entendre la vérité sur la situation économique de notre pays. Nous devons apprendre à partager, à être attentifs aux autres. La vie va être plus difficile demain mais cela on ne le dit pas ! Alors que cela pourrait être mobilisateur dès aujourd’hui pour certains… »
lire la totalité de l’article…REFLETS n°11 pages 73 et 74