Pour commettre un tel attentat délibérément meurtrier, il faut avoir un besoin pathologique de sortir de l’anonymat par un “exploit”auquel Anders Behing Breivik essaie de donner un motif.
Quelque soit la cause, c’est un pauvre malade.Les services secrets norvégiens (le PST) le présentent comme un fondamentaliste chrétien, proche de l’extrème-droite. Entre se dire Chrétien et tuer au nom du Christ, il y a une contradiction – fondamentale- même si cela a déjà eu lieu.
Son idée était, semble t-il,de porter un coup d’arrêt au Parti Travailliste en massacrant des membres des Jeunesses Travaillistes et en tuant “pour adresser un signal fort à la population”
Sans entrer dans la théologie, nous pouvons affirmer qu’il n’a rien compris au christianisme.
Le pardon envers les fautifs, l’amour du prochain, la paix du Christ n’ont pas eu d’écho dans son coeur.Nous pouvons le comprendre comme nous nous devons de le considérer gravement malade.
Qu’est ce que la société norvégienne contient pour que de tels malades apparaissent dans son sein?
Peu-être que les habitants sont tellement convaincus de leur mode de vie que pour la jeunesse, elle est peu intense, trop lissée.Parmi les échappatoires les jeux vidéo prennent beaucoup de place.
Or ceux-ci sont souvent bâtis sur le même scénario:
Une menace extérieure pèse sur de gentils citoyens.Un super-héros se lève et devant l’inconscience générale, avec des armes guérrières va supprimer la menace. Bien sûr, au péril de sa vie qu’il est prét à sacrifier.
N’est ce pas pour vivre une certaine intensité que Anders Behing Brreivik a transposé le jeu dans la vie sociale?
Lors de son audition, (Il souhaitait comparaitre en uniforme), il n’a pas plaidé coupable. Il s’est déclaré “prêt à passer sa vie en prison”.
Voir l’invisible, Père André-Parie
Moine, prêtre, artiste, inlassable soutien des déshérités de Madagascar et d’ici, rien ne l’arrête, ni