Le 23 juillet, Amy Winehouse est découverte morte , seule, à son domicile. Quelques soient les résultats de l’autopsie, les causes profondes de son décès sont évidentes. Le corps, l’âme ont lâché. Amy était notoirement alcoolique et droguée. Avait-elle cessé brusquement de boire depuis quelques jours comme le prétendent certains? Avait-elle acheté la veille des pilules d’ectasy de qualité douteuse la veille de son décès?
La consommation intense d’alcool et de drogues ont eu raison de cette personnalité à la fois fragile dans sa vie et forte dans son expression musicale.
Mourir à 27 ans!
Cela présente l’avantage de rendre mythique son existence. On dira qu’elle a eu une réussite météorique. 5 ans! Cinq années de défonce, entrainée par son ex-mari junkie comme la plupart de ses proches amis.
La maison de disques et son entourage musical qu’ont-ils faits?
Ils ont – a minima – cultivé l’aspect rebelle de la chanteuse, avec en sous-entendu que son mode de vie en fait partie.
Le mal de vivre est normal à l’adolescence, c’est le moteur du dépassement.
La fuite dans des produits échappatoires à ce dépassement l’est moins.
Mais le succès auprès des jeunes semble nécessiter d’incarner ce mal-être, de le montrer, de l’accentuer avec cette fausse solution. Comme l’indique le titre dans son dernier album, Rehab.
Terrible impasse.
Terrible choix que se détruire pour la gloire.