Rescapée d’une maladie de naissance incurable dont la probabilité de survie ne dépassait pas les 12 ans, Frédérique Lemarchand a finalement atteint 34 ans, avant de bénéficier d’une grande aventure humaine qu’est la transplantation d’organes.
En 2012, elle a reçu la mystérieuse bouture d’un cœur et deux poumons, le jour du plus grand rassemblement mondial de prières pour les malades, le 11 février, jour de Notre Dame de Lourdes, après avoir attendu cette greffe pendant plus de 20 ans.
Elle a fait l’expérience de la maturation intérieure, de la patience, de la persévérance, de la souffrance, du silence, de la solitude, de l’impuissance, d’une profonde sensibilité, de l’isolement et de la force de la vie. Autant d’averses qui favorisent la germination spirituelle.
En décembre 2020, un rejet se manifeste.
C’est un effondrement et un enfantement à la foi(s)
C’est un effondrement et un enfantement à la foi(s), ce neuvième anniversaire de greffe dont les ramifications invraisemblables me font passer par les contrastes les plus tranchants.
L’épreuve du rejet de la greffe ouvre des portes intérieures où dansent l’ange terrestre et l’homme céleste, deux en Un.
C’est au stade d’un rejet très avancé que je suis retournée cet hiver, tel l’enfant prodigue, au lieu de ma “re-création” à l’hôpital. J’ai été époustouflée par l’hospitalité du service qui, malgré toutes les contraintes actuelles, a réalisé une nouvelle fois des prouesses médicales.
Les traitements sont hautement toxiques
Les traitements sont hautement toxiques avec comme possibilité la mort immédiate. Les perfusions ravagent les veines et deviennent pourtant Feu qui ne consume pas. Les cellules broyées par ces thérapeutiques de l’extrême sont inondées de grâces, aucun effet secondaire.
Il n’est pas possible d’imaginer qu’un tel Amour nous attende là, jusque-là. Il m’a fallu être sans plus aucune défense pour recevoir cet incommensurable Amour.
J’affirme que ce n’est pas ce qui entre en nous qui est déterminant, mais ce que l’on en fait.
L’estocade du monde laisse place à une matière d’avenir encore inconnue. Le corps est notre terre, c’est la Promesse au-delà.
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Une nouvelle fois, cette croix dévoile que malgré la toxicité des produits qui tuent le système immunitaire, il y a un Principe qui sauve tout. Il se trouve au cœur même de l’épreuve ; lorsque je prends conscience que je ne suis ni dans la beauté ni dans l’amour ni dans la sainteté, alors l’Esprit entre en moi. Plus je me vois loin, plus Il me pardonne et rénove tout.
Je réalise que si j’ai été conduite où je ne voulais pas, face à ce que je redoutais le plus dans cette situation de rejet, c’est que je ne pardonnais pas au monde d’être le monde. Depuis ce pardon, je vis activement l’Esprit de totale Unité.
Place au chant de l’Esprit qui est partout et ouvre l’horizon.
Mon cœur s’incline devant tous les priants
Mon cœur s’incline devant tous les priants en ce jour du plus grand rassemblement de prières faites pour les malades, jour de Notre Dame de Lourdes où Notre Mère est apparue à Bernadette.
Que Notre Dame nous garde et nous guide vers l’Esprit de l’unité de l’amour, la joie de la paix, rendant possible la vie de Tout.