Pour cet anniversaire nous voulons honorer les êtres magnifiques
qui nous ont encouragés, soutenus.
Pierre RABHI
Un jour, il nous faudra bien répondre à notre véritable vocation qui n’est pas de produire et de consommer sans fin,
mais d’aimer et d’admirer, et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes.
Voilà bien longtemps que nous connaissons Pierre Rabhi – dans les années 80 -, bien avant son succès médiatique. L’homme humble et déterminé n’a fondamentalement pas changé. L’interview réalisée en 2013 (Reflets N° 10) pourrait être publiée aujourd’hui sans changer un mot.
Il nous avait reçus chez lui, dans sa ferme (qu’il habite encore) bâtie de ses mains depuis soixante ans. Quoi qu’en disent ses détracteurs, il incarne le slogan titre de son livre écrit en 2010 : Vers la sobriété heureuse.
Sofia STRIL-REVER
Le don de l’amour nourrit la vie et le don de la vie nourrit l’amour, au-delà de notre existence physique.
D’abord éduquée à la foi chrétienne par son grand-père (elle a appris à lire et à écrire à l’aide de l’Évangile de Saint-Jean), proche de sœur Emmanuelle, intuitivement elle est allée chercher la sagesse de l’Orient. Intriguée par le corps subtil, les canaux énergétiques, elle a étudié un livre rare, en sanskrit, Le Tantra de Kalachakra. Elle a reçu la transmission d’une connaissance exceptionnelle. Elle est devenue une collaboratrice du dalaï-lama. Sofia Stril-Rever est une énigme pour nous : il n’y a pas de discontinuité en elle entre ces enseignements vécus. À notre interrogation elle répond : «Je souris parce que je n’ai jamais quitté Jésus ni le christianisme.
Bernard MONTAUD
C’est la somme des jugements contre nous-mêmes qui est la source de toute pollution.
Tant qu’on ne nettoie pas le pollueur du dedans, on n’arrêtera pas la pollution extérieure.
Sans Bernard Montaud, disons-le tout net : notre couple n’aurait pas tenu. Nous le rencontrons en 1984. Alors que notre couple est à la dérive, nous cherchons à comprendre ce qui nous arrive. Nous ignorons tout d’une voie spirituelle. Thérèse est subjuguée par l’amour qui émane de sa personne. Je suis sidéré par sa perception de l’ordre des choses. « Le monde est en ordre » dit-il alors que nous ne voyons que chaos. La mise en pratique du dialogue essentiel, inspiré, prôné par Gitta Mallasz a créé une connaissance fabuleuse de l’intériorité humaine et aussi celle des autres règnes. Quelle génialité pour mettre en schémas symboliques la vie intérieure de tout être vivant !
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Pour lire ces articles, Reflets n° 41 pages 44 à 49