Savoir que j’ai un ange n’est pas le dialogue avec l’ange. Dialoguer, c’est rendre sa présence agissante
Pratiquer s’oppose à inactivité. Élévation à stagnation.
La pratique d’élévation contient deux volets principaux :
La pratique spirituelle et la pratique religieuse.
La première nécessite de croire que je peux devenir un meilleur être humain.
La deuxième de croire à un « « delà » de moi, non visible.
Pratiquer, c’est tenter l’expérience de vérifier.
La pratique spirituelle consiste à remplacer l’esprit malsain qui me fait croire que je suis miséreux (intérieurement) par l’esprit sain qui me conduit vers ma grandeur. Penser, dire du mal de soi et par conséquent des autres, est à remplacer par penser, dire du bien de soi… et des autres. Tous les outils qui participent à la connaissance de soi sont bons. Meilleur humain se concrétise par des actes manifestant l’amour que nous portons à nous-mêmes et aux autres.
Aimer, c’est un mot abstrait. Par contre sentir sa souffrance de l’instant, la nommer, la voir à l’œuvre, la pardonner et la transmuter par un acte de tendresse, c’est concret. Pour y arriver, il est nécessaire d’être guidé, encore mieux, accompagné. Il est aussi utile d’avoir des rites pour se rappeler de nous occuper de notre petitesse manifestée dans nos souffrances. Y a-t-il vraiment pratique spirituelle sans enseignement, sans outils de pratique, sans accompagnement ?
La pratique spirituelle conduit à servir.
Quel serait le sens de développer ses qualités, de sentir sa grandeur si c’est pour la laisser dans un tiroir ?
Elle a pour but d’aider d’autres à sortir de leur petitesse, de leur montrer qu’une issue existe. C’est la moitié de notre tâche sur terre.
D’où provient l’intuition de nos actes agissants ?
Nous sentons qu’ils ne viennent pas de la tête mais du cœur.
D’où vient cet amour qui nous emplit alors ?
Si nous sommes habités par la question, la réponse vient inéluctablement.
Nous sommes reliés au monde invisible penché sur nous. Nous voilà dans la pratique religieuse. Nous sommes reliés; je suis relié quelles que soient ma culture, ma tradition religieuse. Dans la tradition chrétienne, je suis relié au Christ, fils de Dieu, par l’intermédiaire du « consolateur» que le Christ nous envoie en son nom. Dans d’autres traditions, un être supérieur vient aussi sur terre pour montrer la voie. Bouddha, Mahomet sont les grands exemples. De même, des êtres intermédiaires relient à la divinité.
L’ange chrétien a des frères de partout.
Selon mon expérience chrétienne, l’ange individuel a pour service de me conduire à ma Tâche. Il me guide dans un jeu de questions et réponses. Inévitablement, l’« envoyé » me renvoie à l’amour encore plus vaste de l’« envoyeur ». La tradition religieuse l’a fait connaitre. L’ange m’amène à le rencontrer. La difficulté de la pratique religieuse est de distinguer l’essentiel nourrissant, éclairant, agissant, de la gangue ajoutée par les hommes au fil du temps, au point de masquer l’essentiel. Les rites sont un rappel nécessaire, une aide précieuse pour ne pas oublier… de pratiquer. Mais la répétition risque de devenir habitude. L’habitude est la négation de l’intense, de l’inattendu, du SUR-prenant, bref de la vie.
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