Revue Reflets n°47
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Produit: Revue Reflets n°47
Revue Reflets n°47
Chaque numéro de Reflets contient :
- une partie ACTUALITE et SOCIETE réalisée par l’équipe de rédaction, selon la Méthode Reflets, essayant d’éliminer tout jugement.
- un dossier sur un sujet général faisant le pont entre l’aspect extérieur et la vie intérieure.
- une rubrique “vers la conscience” où de belles personnes sont interviewées ou écrivent sur leur action ou leur vision du monde.
- enfin une rubrique “Nous avons aimé” : Nous ne parlons que de ce qui nous a plu. Que ce soit un spectacle ou une lecture ou un film.
6,50 €
Revue Reflets n°47
Le printemps de la foi
Une hirondelle ne fait pas le printemps, dit le proverbe.
Elle l’annonce.
Bien souvent il est précédé des derniers frimas.
Comme si l’hiver tirait ses derniers boulets avant de disparaître.
N’est-ce pas le cas encore cette année ?
Il semble que le renouveau de la vie pour notre époque soit aussi difficile à prévoir.
Où est l’hirondelle véritable qui l’annonce ?
Celle qui donne l’espérance d’une humanité meilleure ?
Les faux prophètes – souvent scientifiques – prédisent que nous trouverons les solutions.
Nous nous en tirerons toujours, comme ce fut le cas dans le passé.
Mais ce n’est pas cela le renouveau. C’est juste le prolongement de l’ancien, de l’humanité froide, égoïste.
D’autres prophétisent la fin de l’humanité. L’homme, mû par sa volonté de puissance, succombera aux effets de sa capacité de destruction. La nature reprendra ses droits. Les végétaux, les animaux repeupleront la terre sans l’homme.
L’hypothèse est intéressante mais elle ignore les lois de l’évolution. La conscience ne peut que progresser ou disparaître.
Il faut vraiment tendre l’oreille pour entendre le printemps qui se prépare.
Bien sûr, on ne voit que la fin de l’hiver humain qui tire ses ultimes boulets de canon. Dans de nombreuses contrées la guerre couve. Partout la destruction de la nature se poursuit. L’indifférence pour les plus faibles, voire le rejet, dictent la conduite générale. Mais ce n’est pas ça l’humanité espérée.
Quel amour faut-il à une branche d’olivier pour former des bourgeons ?
À la mésange pour nourrir ses petits ?
Quel amour encore plus grand, faut-il aux humains pour donner gratuitement ?
Si vous tendez l’oreille, si vous observez leur sourire discret, les vrais prophètes nous
l’annoncent : l’amour se prépare à éclore.
Christian Roesch
Directeur de la publication
Sourire, un état d’esprit
Entre le sourire de l’ange et le sourire social, la contradiction est flagrante. Le premier ne se soucie pas de l’état de la denture, le second ne s’occupe que de ça. Faut-il désavouer celui-ci ? Certes non. Prendre soin de son corps, y compris du visage, est une marque de respect voire d’amour pour soi-même.
Qu’est-ce qui peut bien distinguer concrètement ces deux aspects ?
Le sourire « social », celui que nous exhibons sur les photos (ouistiti… sexe), résulte d’un équilibre entre les muscles élévateurs et les muscles abaisseurs du visage, en particulier l’orbiculaire des lèvres. (Je simplifie…). Des tensions égales et opposées, et le sourire est ainsi figé, laissant apparaître en partie les dents antérieures.
L’autre sourire – et c’est la grande différence – ne demande pas d’effort, pas de tension musculaire, pas d’intention. C’est une détente musculo-nerveuse. Les élévateurs et abaisseurs ont un tonus neutre. L’absence de tension procure cet état du visage.
C’est évidemment un résultat. De quoi ?