Revue Reflets n°43
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Produit: Revue Reflets n°43
Revue Reflets n°43
- Chaque numéro de Reflets contient :
- une partie ACTUALITE et SOCIETE réalisée par l’équipe de rédaction, selon la Méthode Reflets, essayant d’éliminer tout jugement.
- un dossier sur un sujet général faisant le pont entre l’aspect extérieur et la vie intérieure.
- une rubrique “vers la conscience” où de belles personnes sont interviewées ou écrivent sur leur action ou leur vision du monde.
- enfin une rubrique “Nous avons aimé” : Nous ne parlons que de ce qui nous a plu. Que ce soit un spectacle ou une lecture ou un film.
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Revue Reflets n°43
LA GUERRE ET LA NON-GUERRE
La guerre en Ukraine supplante les problèmes qui étaient devenus habituels, sans vraie solution : covid, pollutions, réchauffement climatique...
Elle arrive comme une tempête aux conséquences imprévisibles, dévastatrices.
Voilà 77 ans qu’elle n’était pas revenue en Europe avec cette violence impliquant directement un pays majeur comme la Russie.
Que pouvons-nous faire ?
Devant le vide sidéral de cette question, je suis renvoyé à la réponse de l’ange à Lili dans Dialogues avec l’ange en octobre 1943.
Lili : Pouvons-nous quelque chose devant les horreurs de la guerre ?
(Lili est arrêtée net par un geste fulgurant de défense.)
– NON ! LA GUERRE EST L’HABITUEL, IMPOSSIBLE DE LUTTER CONTRE LE PASSÉ.
TOURNEZ-VOUS VERS LE JAMAIS-ENTENDU !
Quand j’avais lu cela, il y a une trentaine d’années, je n’ai rien compris à cette réponse aussi abrupte, ne prêtant pas à discussion. Aujourd’hui, je pense la comprendre un peu.
La guerre est le résultat de la somme de nos comportements individuels et journaliers. Toutes nos guéguerres d’ego, de mal-aimés accumulent une violence que nous exprimons plus ou moins. Leur accumulation finit par se déverser comme l’orage où l’eau, en suspension dans les nuages électrisés, se libère brusquement. On ne peut pas empêcher les tempêtes ni la guerre.
C’est l’habituel.
Depuis, j’essaie de ne pas donner le pouvoir à mon ego, en servant la vie autant que possible. Ainsi la violence est transformée en force créatrice instaurant un état de non-guerre. C’est le Nouveau. Ma violence m’éclaire sur cette guerre. Elle provenait de mon humiliation d’un mépris ressenti dans ma petite enfance. L’effondrement de l’URSS a provoqué une humiliation chez de nombreux Russes dont Poutine. Cela correspond certainement à son histoire personnelle d’enfant humilié, méprisé. Il a développé un profond mépris pour l’Occident. Sa manière de déclarer la guerre en est une manifestation.
Mais en retour, les Occidentaux, depuis le déclenchement du conflit, ne cessent de manifester à leur tour leur mépris pour ce dictateur. Il suffit d’écouter les déclarations des hommes politiques. Ce jeu méprisant- méprisé ne manquera pas de provoquer une nouvelle escalade. Jusqu’où ira-t-elle ?
Nous savons, depuis la guerre de Russie napoléonienne, la capacité des autocrates russes à sacrifier leur peuple. Hitler en a fait aussi l’expérience. Si bien que les représailles économiques risquent d’être peu efficaces.
Nous sommes prévenus : impossible de lutter contre le passé.
Le monde attend le Nouveau : la NON-GUERRE, la nouvelle Paix, celle qui commence dans notre cœur. Bien sûr, elle aura le prix de la guerre : souffrances, mort, destruction, ruine, réfugiés. La paix sera nouvelle par l’accueil, le partage, la création de bases politiques, économiques, sociales tout autres.
Et si c’était le prix du monde nouveau ?
Christian Roesch, directeur de la publication
Christian Roesch
Directeur de la publication
Vieillesse et sagesse
La vieillesse est le sommet de l’existence.
Ce n’est pas ce qui est véhiculé dans notre monde actuel. Ce dossier ouvre un autre regard sur la vieillesse. Il est profitable autant
pour ceux qui sont concernés que pour chacun ayant des proches de cet âge.
À découvrir ce qu’en disent: Marie de Hennezel, Bernard Montaud, André Cognard, Catherine Sarrazin-Moyne, Rania Talbi, Charles Juliet, Daniela Litoiu, Thérèse Roesch…