Revue Reflets n°12
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Produit: Revue Reflets n°12
Revue Reflets n°12
Chaque numéro de Reflets contient :
- une partie ACTUALITE et SOCIETE réalisée par l’équipe de rédaction, selon la Méthode Reflets, essayant d’éliminer tout jugement.
- un dossier sur un sujet général faisant le pont entre l’aspect extérieur et la vie intérieure.
- une rubrique “vers la conscience” où de belles personnes sont interviewées ou écrivent sur leur action ou leur vision du monde.
- enfin une rubrique “Nous avons aimé” : Nous ne parlons que de ce qui nous a plu. Que ce soit un spectacle ou une lecture ou un film.
6,00 €
Revue Reflets n°12
Les politiques - tous bords confondus - prétendent sortir de la crise par des solutions concernant l’économie. La relance, d’une manière ou d’une autre et ça ira.
Non, ça n’ira pas. La crise est bien plus profonde, bien plus grave et bien plus exaltante : c’est la crise du monde de l’avoir.
Dominer sur la nature, sur les hommes, sur le monde pour avoir. L’exploitation des ressources tant naturelles qu’humaines s’épuise. La crispation des états, des individus pour protéger ou accroître leur part s’aggrave. Chacun pressent l’impasse. Tous ceux qui ont vécu la crise de la quarantaine connaissent ce sentiment étrange : un jour, on se réveille en se disant « Ma vie ne peut pas être que ça ! ». J’AI une famille, un métier, une maison. Et pourtant JE SUIS insatisfait. Qui suis-je vraiment ? A quoi sert ma vie ? Qu’est-ce qu’être VIVANT ?
Cette crise appelle une nouvelle attitude. ETRE au lieu d’AVOIR. La crise sociétale du monde moderne est à l’identique. Elle demande une nouvelle direction : passer de la conquête sur les autres (la nature, le végétal, l’animal, l’humain) au partage avec les autres. JE SUIS VIVANT AVEC LES AUTRES Ce changement est difficile car les anciennes solutions (faire) ne marchent plus. « Etre » demande de se connaître. Partager n’est pas un troc de marchandises. Partager c’est reconnaître sa misère intérieure quelle que soit sa richesse extérieure et ainsi recevoir la misère intérieure de l’autre quelle que soit sa pauvreté extérieure. Alors par cette osmose, nous sommes frères de misère, riches de la grandeur de chacun. Nous pouvons appeler cet échange l’amour.
Mais se connaître s’apprend. Avec des instructeurs qui ont réalisé cette mutation. Aujourd’hui cet enseignement est décrié par notre société. Demain (dans quelques siècles) il sera encouragé. Car c’est la seule vraie réponse à la crise.
D’ici là, chacun est responsable de son petit pas vers l’être de partage.
Se sentir VIVANT est la seule récompense.
Christian Rœsch
Christian Roesch
Directeur de la publication
LE PARTAGE, une nouvelle dignité
en attente