Il y a 40 ans, Bernard Montaud créait la voie spirituelle Artas pratiquant le dialogue inspiré transmis par Gitta Mallasz. Il fondait également la Psychologie nucléaire®, une cartographie de la vie intérieure, et la Psychanalyse corporelle, se déclinant maintenant en trois aspects : l’un tourné vers le passé, le deuxième sur le présent et enfin sur le futur, pour aider encore mieux ceux qui cheminent dans la quête intérieure.
Récemment, il a transmis à deux proches collaborateurs, la voie spirituelle Artas.
Aujourd’hui, Bernard Montaud est tourné vers sa mission, se consacrer à promouvoir la vie spirituelle et la foi sous toutes ses formes, seules sources d’espérance dans notre monde en perdition.
www.bernardmontaud.org
En tant que fondateur d’Artas, avez-vous eu dès le début des problèmes avec les médias ? Et est-ce quelque chose qui a lieu depuis longtemps ?
La surveillance des mouvements spirituels, les grandes campagnes de réprobation et de doute sont apparues au moment du Temple Solaire. Je crois que la tuerie qui a eu lieu dans cet ordre il y a une trentaine d’années a traumatisé notre pays et, en réveillant une blessure bien française sur la crainte des sectes, a produit une hypersensibilité à l’encontre de tous les mouvements spirituels, au point de mettre en place par la suite un organisme de surveillance des dérives sectaires. En créant la Miviludes, en laissant salir tout ce qui se fait et qui n’est pas forcément ridicule, la France est entrée dans une intolérance spirituelle grandissante. Mais avant l’affaire du Temple Solaire, tout ce que j’ai pu faire et dire avec Gitta Mallasz en France et dans toute l’Europe n’a jamais soulevé des montagnes de réprobation et je n’avais pas de problème.
Je suis interpelé par le rôle des médias qui, par exemple, retranscrivent intégralement les rapports de la Miviludes sans
jamais interroger les personnes soupçonnées, sans avoir l’objectivité dont ils sont pourtant investis. N’est-ce pas une attitude bizarre ?
Il est évident qu’il y a un parti pris d’accusation dans les médias.
Le sujet des sectes est vendeur, et sans discernement les médias s’attaquent à tous les mouvements spirituels uniquement parce que ce sont des sujets vendeurs. Mais si d’un côté il y a une certaine incompétence médiatique, de l’autre il y a un étrange besoin d’entretenir le doute sur des faits qui n’ont pas été vérifiés.
Les médias ne vérifient pas souvent les données que la Miviludes avance.
Or cet organisme est obligé, pour ne pas perdre ses subventions, de faire en France des enquêtes suspicieuses, avec de fausses évaluations et de faux résultats. Il y a là une malhonnêteté fondamentale, non pas des hommes, mais du système. Et à part le besoin aussi de faire du buzz, de faire de l’argent, je ne vois guère d’autre raison à cette attitude.
Mais aujourd’hui, à cette crainte des dérives sectaires – qui pourrait être légitime –, s’ajoute un autre phénomène : comment se fait-il que l’espèce humaine éprouve un soudain besoin de calomnier et dénoncer autrui ?
D’où provient cette nouvelle habitude humaine ?
C’est comme si c’était une compensation au besoin de réussite de l’ego, ou – pour le dire autrement – une nouvelle façon de se sentir important. C’est-à- dire : parce que je n’arrive pas à réussir sur terre, je me pose en victime de Monsieur Untel qui est célèbre, et je récupère ainsi une part de cette célébrité pour mon importance personnelle. Alors soudain ces personnes existent par leur dénonciation, leurs calomnies qui leur donnent une importance de rechange.
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C’est vrai que c’est quelque chose qui se répand de plus en plus. Récemment, même l’abbé Pierre a été accusé d’abus sexuels, peut-être avérés, mais tant d’années après sa mort !
Parce que la victimisation, la dénonciation d’abus sexuels non certifiés sont une nouvelle façon d’obtenir de la reconnaissance, même au prix de salir des personnes qui sont mortes et ne peuvent plus se défendre. Là aussi, que sont devenus nos médias pour vivre ainsi de la calomnie ? Où est passée l’éthique de nos journalistes ?