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  3. Le chemin de libération Jacques Castermane
  • Extrait d'article

Le chemin de libération Jacques Castermane

  • par Françoise
  • 17 novembre 2019
  • Aucun commentaire

Sommaire

Le chemin de libération

Jacques Castermane

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Jacques Castermane nous fait à nouveau l’honneur de participer à notre revue  en donnant son point de vue sur la liberté. Cet homme qui a suivi pendant plus de vingt ans l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim nous amène très vite à la notion de liberté intérieure. Nous rappelons qu’il anime dans la Drôme le centre Dürckheim, une école de sagesse exercée
www.centre-durckheim.com.

Qu’est-ce que la liberté ? Question intéressante
Nonobstant le fait que je ne me sens pas vraiment concerné par les innombrables discours à propos de la liberté qui jalonnent les siècles. À quoi bon être plein d’espoir et d’illusion quant à la possibilité d’accéder à une liberté qui, le plus souvent, n’est autre que la somme de nos désirs égotiques, narcissiques, nombrilistes ? Une pseudo-liberté qui chaque jour encore oppose les uns aux autres. En même temps, j’avoue être touché par les manifestations qui rassemblent, ces jours-ci, des millions de personnes dans les rues de Hong-Kong, de Moscou et autres villes, au nom de la Liberté (avec un « L » majuscule).
Ce qui m’étonne, c’est qu’il est rare de lire une communication sur la « liberté intérieure de la personne individuelle ». Il est vrai que celle-ci est de plus en plus noyée dans le collectif. Cependant, comme l’écrit C. G. Jung : « Les éléphants ça n’existe pas ; il y a chaque fois UN éléphant. »
Les lignes qui suivent sont donc centrées sur l’expérience de la liberté intérieure qui, comme il est d’usage en Orient et en Extrême-Orient, nécessite un engagement sur un chemin de libération. Parce que la liberté intérieure ne nous sera pas donnée de l’extérieur. Un chemin de libération ? Oui. Parce que si l’expérience de la vraie liberté intérieure peut vous surprendre à l’occasion d’un événement inattendu, devenir celui ou celle qui se sent libre, indépendamment des conditions extérieures, nécessite un sérieux travail sur soi-même.

La liberté intérieure… c’est quoi ?
En voici un exemple qui m’a personnellement bouleversé : printemps de l’an 2000, j’accompagne Christina  à son rendez-vous chez le médecin qui, sur la base de divers examens, lui annonce qu’elle a… un cancer. Christina reçoit ce diagnostic en faisant preuve d’un calme qui semble surprendre le médecin ; je suis moi-même médusé. Ses questions et les réponses que lui donne le médecin sont posées et reçues, sans ces réactions mentales, affectives et physiques qui seraient bien  dans une telle situation :
« Est-ce un cancer qui donne l’espoir d’une guérison ?
— Non. Actuellement nous n’avons pas de moyens qui pourraient assurer une guérison de ce type de cancer. Ce que je peux vous promettre est que l’intervention chirurgicale et les traitements que je vous propose favorisent généralement une rémission.
— Une rémission… ?
— Il m’est impossible de vous donner un nombre de mois ou d’années. C’est vraiment différent d’une personne à l’autre. »
Ce qui me touche est la manière d’être de Christina : un OUI — à ce qui est — qui engage la totalité de son être. Reprenant la route du CHU de Lyon vers Mirmande, sortant d’un long temps de silence, Christina me dit : « C’est inconcevable ! Jamais encore je n’ai ressenti une telle liberté intérieure comme à ce moment précis où j’ai entendu le diagnostic du médecin. »
Voici ce que dit André Comte-Sponville de cette expérience dans son ouvrage Le goût de vivre : « Je revois mon amie Christina Castermane, déjà rongée par le cancer qui allait l’emporter quelques mois plus tard, nous dire de sa belle voix douce et fatiguée : « Il y a deux façons de dire OUI. On peut dire OUI parce que tout est bien.
On peut dire OUI parce que tout est. Ce n’est pas du tout la même chose. » Elle avait raison, ajoute André. Le premier OUI, celui de l’approbation, n’a de sens que religieux (si l’on croit à une providence divine). C’est le contraire du tragique : si tout est bien, il n’y a plus de tragédie. C’est le contraire de la révolte : si tout est bien, il n’y a jamais à résister, à combattre, à affronter. C’est le OUI de l’âne ou du béni-oui-oui. On le trouve parfois chez les stoïciens ; jamais chez Épicure, Spinoza ou Nietzsche. Parfois chez les croyants, mais point chez tous : voyez Job ou l’abbé Pierre. Le second OUI, celui de l’acceptation, ne relève pas d’un jugement de valeur (« le cancer est bon ») mais d’un jugement de fait (« OUI, j’ai un cancer »). Comment, autrement, le combattre efficacement ? Comment, si on ne peut le guérir, l’affronter lucidement ? »
Dire OUI à ce qui est, à moins que cet acquiescement intérieur vous saisisse sans que vous y soyez pour quelque chose, est certainement ce qu’il y a de plus difficile lorsqu’on est identifié à notre « Cher petit Moi ». D’où la nécessité d’un sérieux travail sur soi : un chemin de libération.
Sur le chemin de la libération, nous devons distinguer un exercice spécifique et le quotidien comme champ de l’exercice.

Un exercice spécifique ?
Je prendrai comme exemple le plus simple de tous. Il est appelé zazen  au Japon ; un mot qui a pris place dans nos dictionnaires depuis quelques années. Za signifie s’asseoir ! Zen signifie calme ! Et que faire une fois assis ? Rien.
Un rien faire qui s’accompagne d’un OUI à tout ce qui se présente à travers les sens ! Un rien faire qui déclenche des réactions mentales, des réactions affectives et des réactions physiques dépendantes du petit moi souverain (moi je veux / moi je ne veux pas ; moi j’aime / moi je n’aime pas).
Zazen : dire OUI… être OUI ; un sérieux travail de « déségocentration ».
Trouvant que zazen n’était pas un bon exercice pour MOI, parce que je ne me sentais jamais aussi agité, tendu, agressif, que pendant cet exercice, K. G. Dürckheim me dit : « Au contraire, je vois là une bonne raison pour que vous repreniez l’exercice demain matin. Il serait bien que vous compreniez que l’exercice du rien faire n’a jamais agité personne. Mais c’est magnifique ! En pratiquant zazen, vous voyez que là où vous êtes assis, il y a quelqu’un qui est tendu, agité, impatient, agressif. Mon maître au Japon me disait : « Rien de plus dangereux pour l’ego que zazen ! »

(…)

Pour lire l’article en entier REFLETS n° 33 pages 50 à 53

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