Revue Reflets n°33
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Produit: Revue Reflets n°33
Revue Reflets n°33
Chaque numéro de Reflets contient :
- une partie ACTUALITE et SOCIETE réalisée par l’équipe de rédaction, selon la Méthode Reflets, essayant d’éliminer tout jugement.
- un dossier sur un sujet général faisant le pont entre l’aspect extérieur et la vie intérieure.
- une rubrique “vers la conscience” où de belles personnes sont interviewées ou écrivent sur leur action ou leur vision du monde.
- enfin une rubrique “Nous avons aimé” : Nous ne parlons que de ce qui nous a plu. Que ce soit un spectacle ou une lecture ou un film.
6,50 €
Revue Reflets n°33
Le dossier LA LIBERTE
Un tour d’horizon sur ce mot « Liberté ». Qu’est-elle aujourd’hui ? Menacée par les écrans numériques, la liberté intérieure est en danger. Des êtres magnifiques s’expriment sur le sujet : Monseigneur Rey, Jacques Castermane, Philippe Dautais, le vénérable Dagpo Rimpoché, sans oublier Jean-claude Guillebaud pour la liberté de la presse.
L’actualité et la société
• Qu’en est-il de la 5G ?
• La dette mondiale, syndrome de l’humanité malade
• Référendum d’initiative partagée : un vrai casse-tête
• Libra, une monnaie incontrôlable
• De belles rencontres avec : Olivier Delacroix qui s’exprime sur le mot « aimer », Jean-Christophe Rufin qui répond aux questions de « couple » et le Dr Dominique Eraud qui présente les problèmes de santé dus à l’environnement.
Et aussi les rubriques
• Destin remarquable : Maria Valtorta, l’écrivaine mystique
• Confidence d’artiste : Anny Duperey, la joie de vivre à toute épreuve
• Vers la conscience : Denis Marquet, un être vivant le message du Christ
Folie humaine
L’ego a besoin de consommer. C’est une nécessité biologique et psychique. Biologique : nécessité de manger, de se nourrir, de se vêtir, de dormir à l’abri. Psychique : je suis bien si ces fonctions sont remplies. Je suis quelqu’un si je possède ce qu’il faut pour ma satisfaction. Une voiture, un logement décent, et aussi un métier, un conjoint, des enfants, une famille, quoi ! Et c’est juste. La maladie : SURCONSOMMER. Je suis porteur de cette folie et de cette maladie. Ai-je besoin d'une voiture plus puissante, de tant de vêtements (de marque), d’une maison secondaire, de bijoux, du dernier Smartphone ? Je suis malade parce que j’ai trop. Je suis fou parce que je désire encore plus. Alors pour protéger mon trop, je fais élire des dirigeants qui le promettent. Même si, comme dans certains pays, ils sont anti-écologiques et xénophobes.
Là est la folie. Spirale infernale où pour garder ma maladie – surconsommer – : j’accepte que les migrants soient traités comme des terroristes ; j’accepte d’aliéner mon autonomie par peur des terroristes ; j’accepte que la terre soit maltraitée ; j’accepte que des humains soient SUR-exploités ; j’accepte la disparition des espèces animales et végétales. Pour que je puisse continuer sans rien changer. Folie, quand tu nous tiens !
Bien sûr que nous devons nettoyer la terre. C’est honorable et digne mais ne nous leurrons pas. Tous les bateaux nettoyeurs du plastique ne changeront rien puisque nous en déversons toujours plus dans les mers : la situation est pire que vider le tonneau des Danaïdes. Remplacer les sacs et les gobelets plastiques par du papier ne changera pas le monde. Faire une « bonne » action écologique, donne « bonne » conscience. Mais elle masque l’inconscience de continuer ainsi. Ce qui change le monde – au présent, pas demain – c’est de réajuster sa consommation excessive depuis la conscience : ai-je besoin d’aller faire les soldes ? Et si, au lieu de ce faux plaisir, j’allais à la rencontre des démunis de mon quartier ? Et si je passais un moment avec eux ?
Ainsi je vérifie qu’avoir plus ne me fait pas être plus. Et que partager, ne serait-ce que du temps, me fait être mieux.
Rencontrer, partager, aimer me réjouissent. J’existe par ma réjouissance. Alors la surconsommation tombe d’elle-même. Le nouveau monde commence. L’ancien hoquète. Je n’ai plus peur de ce qui lui arrivera, forcément douloureux, je n’en fais plus partie. L’écologie – la science du vivant dans son environnement – habite dans mon cœur.
Christian Rœsch
Christian Roesch
Directeur de la publication
LA LIBERTE
La LIBERTE
Un tour d’horizon sur ce mot « Liberté ». Qu’est-elle aujourd’hui ? Menacée par les écrans numériques, la liberté intérieure est en danger. Des êtres magnifiques s’expriment sur le sujet : Monseigneur Rey, Jacques Castermane, Philippe Dautais, le vénérable Dagpo Rimpoché, sans oublier Jean-claude Guillebaud pour la liberté de la presse.