Savez-vous encore jouer ?
Le sourire est comme un trait d’union sur la bouche
Ce jeu provenant de l’enseignement de Gitta Mallasz a été utilisé par l’association Artas et repris par Christian Rœsch.
Le visage traduit l’état intérieur. Enjeu : faire la gueule ou sourire ?
But :
Arriver au vrai sourire, marque visible de la présence de la lumière intérieure.
Principe et déroulement :
Se demander : « Quelle tête je fais ? » Se forcer à sourire.
Le sourire forcé devenant insupportable, se demander : « Quelle bonne raison aurais-je de sourire ? »
J’en trouve une. Constater que le sourire devient vrai.
Résultat
Vérifier :
Le vrai sourire met en joie. Il est le canon de la vraie beauté ; il n’est pas soumis au diktat de l’âge, ni à celui de l’état de la denture.
Témoignage :
Je vais sortir prendre le bus. Je m’habille d’un sourire intérieur.
Une fois installée, assise, j’observe les gens avec leur téléphone. Ce n’est pas la première fois que je constate que la plupart d’entre eux sourient à leur appareil.
En face de moi, deux femmes tapotent sur leur engin, l’une sourit, l’autre fait la gueule. Cela dure pendant au moins 3 stations.
La souriante quitte le bus, mais je crois bien qu’elle a laissé son sourire sur son siège, parce que sa voisine l’a pris. Quand je suis descendue elle l’avait toujours.
J’aime à penser que c’est un petit miracle de contagion lumineuse.
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