Depuis 2013, Gabriel Lesquoy est en meilleure santé depuis qu’il ne ressent plus la nécessité de manger. Ancien infirmier de métier, il accompagne des personnes depuis 2014 en individuel et en collectif à la pratique du jeûne pranique. Il précise ne pas se substituer au corps médical et respecte avec attention les limitations biologiques et de santé pour chaque individu. Son livre De la nourriture prânique à la plénitude du vide, éd. Avec Inspire Éditions retrace son parcours.
Quelle est votre expérience de la pratique de la nourriture pranique ?
En 2012, je me suis inscrit à une retraite de 21 jours
chez Henri Montfort, référence du prana en France (19 ans sans manger). Je suis parti au bout de 11 jours, ne sachant plus pourquoi je réalisais cette pause alimentaire. Il faut distinguer le jeûne de la pause pranique , cette dernière va plus loin en profondeur.
J’ai poursuivi seul par un jeûne pranique de 10 jours, chez moi, en octobre 2012 et de 14 jours en décembre 2012. J’avais alors perdu 20 kg, je faisais peur à tous, j’ai remangé.
Je suis parti dans l’Himalaya, au Bhoutan,
en juillet 2013, pour un pèlerinage de 21 jours. À mon retour, ma quatrième pause alimentaire pranique a permis d’approfondir la mécanique quantique en moi-même. C’est assez simple, soit nous sommes dans un mental rationnel, soit moins mental et un peu plus
intuitif.
Le mental est toujours en dualité, jamais neutre,
ce qui explique la souffrance du monde, l’état de la planète, la relative et approximative santé des individus. Or nous pouvons
être dans une conscience corporelle du présent qui écoute, qui
ressent et active plus de perceptions.
Nous nous nourrissons tous du prana sans le savoir.
Avec les neurosciences et la physique quantique, nous savons que le soleil émet des particules de photons. Nous sommes des êtres de quanta, vibratoires avant d’être biologiques.
Jeûner est ne pas manger.
Avec le prana, vous buvez pour favoriser la détoxination du corps, et vous rajoutez de la lumière par des pratiques de respiration, méditation et relaxation consciente, comme pour remplir de carburant le véhicule. 7 jours de jeûne sans manger fatigue plus que 7 jours de jeûne nourris au prana puisque nous sommes constitués de lumière. Un jeûne peut être médicalement assisté 3 ou 4 mois maximum, après c’est la mort.
Nous respirons de l’oxygène par la bouche et le nez, mais aussi du prana ;
nos yeux regardent un paysage mais captent aussi des particules de lumière. Les pores de la peau aussi. Sur les feuilles des arbres, il existe des micro-bouches appelées stomates (50 à 500 par cm2) qui captent l’oxygène et le prana pour la photosynthèse. Un médecin, qui suit une pranique, Isabelle Hercelin, a montré que le microbiote intestinal se nourrit de photons, c’est la lumière intestinale, et produit de la protéine, ce qui explique la stabilisation du poids. Pranique est le terme sanskrit et indien de « photon ». Nous fonctionnons de façon hybride : soit biologique, soit quantique. Globalement, les occidentaux mangent trop sans conscience, ce qui donne un corps trop rempli et un mental densifié et limitant.
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Quelle définition pouvez-vous donner de la nourriture pranique ?
C’est la capacité à ne plus manger du tout pendant des années,
ou la liberté de manger occasionnellement et très léger pour ne pas réactiver la mécanique biologique et endormir la pranique. Enclencher la mécanique pranique permet au corps de fonctionner en autonomie, comme pour les mystiques catholiques : Padre Pio, 17 ans sans manger, ou Marthe Robin, 27 ans. L’Allemande Thérèse Neumann est restée 36 ans sans boire ni manger. La science actuelle cartésienne admet difficilement ces phénomènes, les autorités officielles limitent la diffusion de ces informations. Le système économique a besoin du peuple.
Ma démarche pranique et mon accompagnement auprès des personnes
ne visent pas à convaincre les gens de devenir praniques, mais à les aider à être en meilleure santé et plus équilibrés dans leurs névroses. La glande pinéale possède des facultés de « piézoluminescence », capte les particules de photons, les transmet via la salive et les cristaux d’apatite disséminés partout dans le corps aux cellules. C’est la manne des Hébreux dans le désert qui permet de ne pas
mourir de faim.
Ce n’est pas le mental égotique qui permet le jeûne pranique,
mais le résultat de notre propre évolution spirituelle.