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Revue Reflets n°23
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Produit: Revue Reflets n°23
Revue Reflets n°23
avril / mai / juin 2017
Chaque numéro de Reflets contient :
- une partie ACTUALITE et SOCIETE réalisée par l’équipe de rédaction, selon la Méthode Reflets, essayant d’éliminer tout jugement.
- un dossier sur un sujet général faisant le pont entre l’aspect extérieur et la vie intérieure.
- une rubrique “vers la conscience” où de belles personnes sont interviewées ou écrivent sur leur action ou leur vision du monde.
- enfin une rubrique “Nous avons aimé” : Nous ne parlons que de ce qui nous a plu. Que ce soit un spectacle ou une lecture ou un film.
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Revue Reflets n°23
LE PARDON, une bioénergie renouvelable
Nous avons interrogé des maîtres spirituels, des dirigeants de diverses religions, des laïcs comme Tim Guénard ou Boris Cyrulnik. Et surtout, pour préparer le dossier, l’équipe de rédaction a pratiqué le pardon. Nous avons examiné de près le mécanisme, ce que cela faisait à l’intérieur, les conséquences qui en découlaient. Nous avons découvert que c’était une énergie de transformation, biologique et renouvelable. Biologique puisque vivante. Pas polluante, puisqu’au contraire elle sert à nous dépolluer. Renouvelable à l’infini car chaque souffrance, petite ou importante, est occasion de pardon. C’est l’énergie de l’avenir. Plus tard, les humains découvriront que les énergies éoliennes, nucléaires, solaires ne sont que des accessoires car l’énergie première de transformation est en nous. Le pardon permet de passer du charbon noir de nos souffrances au diamant lumineux de nos actes d’amour.
Parmi les autres points forts de ce nouveau REFLETS, citons :
– Une interview du Pr Henri Joyeux. Ce cancérologue universitaire est un lanceur d’alerte sur les problèmes des vaccins, l’alimentation, la toxicité de certains médicaments, le stress. Il nous dit ce en quoi il croit fermement.
– Le Dr Jean-Jacques Charbonier qui s’est passionné pour la vie après la mort. Il essaie de prouver scientifiquement que la vie persiste au-delà de la mort. C’est une tentative difficile qui lui vaut beaucoup d’adversité.
Notre lecture de l’actualité
– Accueil des migrants, nouvelle fracture sociale
– Les présidentielles depuis une approche citoyenne
– Dans la section « Vers la conscience », nous relatons la rencontre à Paris avec Amma, cette femme indienne, ce maître spirituel qui embrasse sans arrêt. L’expérience que nous avons vécue est impressionnante.
Le pardon, bioénergie renouvelable !
Qu’est-ce que le pardon ?
Pendant des mois, l’équipe de REFLETS s’est penchée sur ce sujet, interrogeant des sages de différentes traditions. Mais elle a surtout essayé de pratiquer le pardon en observant le mécanisme, les effets, les conséquences.
Premier enseignement : le pardon athée n’existe pas. Il nécessite une foi, ne serait-ce que d’accorder une potentialité à l’humain, d’imaginer qu’il peut devenir meilleur. « Grâce à Dieu ! », ajouteront les croyants.
Second enseignement : le pardon est ouvert à tous, sans distinction de religion, de culture, de tradition. C’est une possibilité biologique qui ouvre des perspectives inattendues : le pardon est une énergie de transformation. Il transforme la matière première de nos souffrances - contrariétés, haine, malheurs…- en énergies de joie, de bien-être, de paix, d’amour.
C’est une énergie biologique qui non seulement ne pollue pas, mais qui nettoie. Nos rancœurs sont des scories ; nos colères, des gaz toxiques ; nos haines, des poisons, pires que les déchets de métaux lourds. La dépollution de la planète passe inévitablement par cette énergie, constamment renouvelable. Tant qu’il y aura de la souffrance, il y aura à dépolluer.
Alors nous nous sommes demandé :
Qu’est-ce que REFLETS a à se faire pardonner ? (= à se pardonner) : un certain orgueil qui nous donne à penser que REFLETS devrait mieux se vendre. Nous voudrions être plus lus, plus connus, plus vendus. C’est une prétention déplacée. REFLETS a pour tâche d’être un organe de presse qui essaie de ne pas juger. Point. Le service à Dieu n’a rien à faire avec notre volonté d’être important, qui suscite parfois un ton donneur de leçons parfaitement déplacé et contre-productif. Vouloir pour l’autre est un manque d’amour : c’est refuser de recevoir les lecteurs dans leur diversité.
Nous sommes ce que nous méritons, dans la justice de Dieu.
Et qu’est-ce que REFLETS a à pardonner ? La même chose : le monde est ce qu’il est, et non ce que nous voudrions qu’il soit. Pour espérer qu’il change et qu’il progresse, il faut d’abord l’accepter tel qu’il est, dans le meilleur comme dans le pire. Dans le pire, avec les bruits de bottes qui résonnent de toutes parts : la destruction de la nature, les guerres, les génocides…
Le pire est le meilleur en devenir. Aimer le meilleur est facile. À nous de pardonner le pire.
Christian Rœsch
Christian Roesch
Directeur de la publication
LE PARDON, bioénergie renouvelable !
Le pardon, c’est l’énergie de l’avenir.
Plus tard, les humains découvriront que les énergies éoliennes, nucléaires, solaires ne sont que des accessoires car l’énergie première de transformation est en nous. Le pardon permet de passer du charbon noir de nos souffrances au diamant lumineux de nos actes d’amour.
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