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Mode vestimentaire ultra-fast-fashion = ultra-consommation

  • par Christian ROESCH
  • 22 octobre 2025
  • Aucun commentaire

Sommaire

Mode vestimentaire ultra-fast-fashion = ultra-consommation

En peu d’années, la consommation vestimentaire s’est accélérée.

Au rythme de la mode été-hiver s’est substituée la fast-fashion

avec les grandes marques internationales. Le renouvellement est devenu quasi hebdomadaire. Avec une demande des
consommateurs qui en veulent plus et à un moindre coût, ainsi qu’une qualité moindre des vêtements produits et des tendances toujours plus éphémères, le phénomène de surconsommation s’en trouve amplifié.

La fast-fashion séduit 45 % des Français.

Selon une étude de l’ADEME(1), le critère économique l’emporte largement sur les considérations environnementales. Ainsi, 45 % des Français s’habillent dans des enseignes de fast-fashion, connues pour renouveler leurs collections à un rythme rapide (Zara, H&M, Primark). Ces marques proposent des vêtements à bas prix, très accessibles, mais à forte empreinte carbone.

Et récemment, sous l’effet de gros producteurs chinois pour la plupart, vendant en grande partie sur le Net, le renouvellement est devenu continu. C’est l’ultra-fast-fashion.

24 % des personnes interrogées déclarent acheter sur des sites d’ultra-fast-fashion (Shein, Temu, Asos) qui lancent quotidiennement des milliers de nouveaux modèles. Ces consommateurs se distinguent par leur volonté affirmée de « pouvoir acheter beaucoup et renouveler souvent ».

Cette fast (et encore plus, ultra-fast) fashion a provoqué une ultra-consommation,

sans nécessité. Les vêtements achetés ainsi sont peu portés, parfois inutilisés, jetés, éventuellement revendus pour en acheter de nouveaux.

Toujours selon l’ADEME, qui alerte sur la surconsommation textile, plus de la moitié des vêtements des Français ne sont jamais portés, avec en moyenne 42 pièces neuves achetées par personne en 2024.

La fast-fashion, notamment via des plateformes numériques comme Shein ou Temu, favorise les achats impulsifs et une rotation accélérée des garde-robes, touchant particulièrement les jeunes femmes et les ménages modestes.

Pendant plus d’un an, avec l’Observatoire des consommations émergentes (ObSoCo),

ils ont interrogé quelque 4 000 personnes et analysé le contenu d’une quarantaine de penderies à travers le pays. Résultat : environ 3,5 milliards d’articles textiles ont été achetés en 2024 en France. Parmi eux, près de 120 millions d’articles achetés depuis plus de trois mois n’ont jamais été portés. Cependant « seulement un tiers des consommateurs considère qu’il a trop de vêtements », note Pierre Galio, chef du service consommation responsable de l’ADEME.

De plus, la perception des acheteurs est biaisée : le nombre de vêtements est bien plus élevé qu’ils ne le pensent.

Les personnes interrogées dans le cadre de l’enquête publiée fin juillet 2025

affirment acheter en moyenne 13 vêtements par an (hors accessoires, sous-vêtements et mode enfant). Pourtant, les visites effectuées à leur domicile révèlent une tout autre réalité : chaque individu possède en moyenne 175 vêtements, alors qu’il pense en détenir seulement 79. Cet écart montre à quel point la conscience des volumes accumulés est floue.

La première motivation à cette frénésie d’achat semble le plaisir d’acheter, suivi de la satisfaction d’avoir une garde-robe
importante. Acheter est une activité antimorosité. Plus l’atmosphère est lourde, plus ce besoin se fait sentir. Une autre motivation courante provient de l’illusion du changement extérieur. Le renouvellement de l’habit est confondu avec un renouveau de la personne.

Désastre socio-environnemental

Mais cette frénésie d’achat a un coût.

Acheter beaucoup, pas cher et souvent, coûte finalement plus cher qu’acheter solide et durable. Le fond du problème est global. Cette hyperproduction et consommation sont une catastrophe écologique.

Selon Oxfam France, l’industrie du textile engendre des impacts socio-environnementaux désastreux à l’échelle mondiale. Le secteur de la mode compte parmi les industries ayant un des impacts les plus importants sur les changements climatiques et renforce les inégalités socio-économiques à travers le monde. Les multinationales de la fast-fashion (mode rapide, jetable, basée sur l’hyperconsommation) sont les principales actrices de ces catastrophes. Les populations les plus pauvres de la planète sont celles qui en paient le prix fort.

Cette production et surconsommation de masse

sont à l’origine du désastre socio-environnemental de l’industrie textile. Une personne achète 40 % de vêtements de plus qu’il y a 15 ans et les conserve deux fois moins longtemps, ce qui a de nombreuses conséquences sur notre planète. Selon l’ADEME : en Europe, 4 millions de tonnes de déchets vestimentaires sont jetés par an. Chaque année, un Français achète 9 kg de vêtements et en trie seulement 3 kg.

Alors que la production mondiale de vêtements a doublé entre 2000 et 2014, leur durée de vie a diminué d’un tiers. En France, seuls 10 à 12 % sont revendus en seconde main. 80 % finissent enfouis ou incinérés.

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Chaque seconde, l’équivalent d’un camion poubelle de vêtements est brûlé

ou enfoui. Pas revendu. Pas recyclé. Juste jeté. Pour rappel, près de 6 millions de tonnes de textiles sont jetés chaque année en Europe, soit 11 kg par personne par an.

Le coût environnemental de cette frénésie est considérable. Un jean vendu 20 € génère 23,2 kg de CO2 équivalent pour
sa fabrication, et mobilise jusqu’à 7 000 litres d’eau sur l’ensemble de son cycle de vie.

L’industrie du textile a un impact environnemental considérable,

représentant environ 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Avec près de 4 milliards de tonnes de CO2 émises chaque année, elle contribue de manière significative au réchauffement climatique. Les sources de ces émissions incluent la production de matières premières, les processus de fabrication, ainsi que les demandes de transport et d’emballage. C’est l’une des industries les plus polluantes du monde.

Au coût écologique s’ajoute le coût humain

Seulement 2 % des travailleurs du textile touchent un salaire décent

qui leur permet de vivre dignement. Source : Dana Thomas, Fashionopolis, 2020.

Depuis l’effondrement du Rana Plaza(2) au Bangladesh,

nous savons les conditions de travail en Asie, proches de l’esclavage. Les femmes en sont particulièrement victimes. Selon Oxfam France, les femmes représentent 60 millions de travailleurs au sein de l’industrie textile dans le monde, avec un volume horaire moyen journalier de 12 heures. Sur un tee-shirt vendu 29 € en magasin, les ouvrières de la chaîne textile touchent uniquement 0,18 €, soit 0,6 % du prix du produit.

Les enfants ne sont pas épargnés.

Selon l’Organisation Internationale du Travail, 79 millions d’enfants entre 5 et 17 ans exercent un travail dangereux à travers le monde. Au Bangladesh, 15 % des enfants issus des bidonvilles de la capitale de Dacca, âgés de 6 à 14 ans, exercent un travail à temps plein. Déscolarisés, ils travaillent 64 heures par semaine pour 30 € par mois.

La Chine est le premier producteur mondial de coton,

mais derrière cette matière naturelle se cache une réalité
effroyable : le travail forcé des Ouïghours(3). Le coton, produit dans ces conditions inhumaines, se retrouve dans les vêtements que nous achetons : environ 20 % du coton mondial proviendrait des camps ouïghours.

Des conséquences dramatiques sur l’emploi

Ces importations massives ont aussi un coût économique pour les pays occidentaux.

L’industrie locale ne peut lutter contre cette fabrication au rabais, provoquant la destruction de l’industrie textile avec chômage à la clé. Une des conséquences est une certaine dépendance économique donc politique vis-à-vis de la Chine.

(1) ADEME : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.
(2) Le 24 avril 2013, dans la banlieue de Dacca au Bangladesh, le Rana Plaza s’est effondré. Cette usine textile de huit étages produisait des vêtements pour de grands distributeurs européens de mode rapide dite fastfashion. Le bilan humain s’est avéré catastrophique : 1 138 ouvriers ont perdu la vie et 2 500 ont été blessés.
(3) Cette minorité musulmane subit une répression brutale de la part du régime de Pékin, qui les enferme dans des camps de travail où ils sont exploités et torturés. Des ONG ont révélé l’existence de ces camps où seraient détenus arbitrairement près de 2 millions de personnes, simplement à cause de leur religion.

Pour lire l’article en entier, Reflets n°57 pages 6 à 8

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