Skip to content
  • Mon compte
    • Mes commandes
    • Moyens de paiement
    • Mes téléchargements
Menu
  • Mon compte
    • Mes commandes
    • Moyens de paiement
    • Mes téléchargements
0,00 € 0 Panier
Logo Revue Reflets
  • Accueil
  • Pourquoi s’abonner
  • Boutique
    • Achats en ligne
    • Points de vente
  • A propos
    • Notre histoire
    • Nos Partenaires
  • Atelier d’écriture
    • Découvertes du moi(s)
  • Echangeons
  • Compléments Revue
    • Article inédit
    • Extrait d’article
    • Interview
  • Contact
  • Don
Menu
  • Accueil
  • Pourquoi s’abonner
  • Boutique
    • Achats en ligne
    • Points de vente
  • A propos
    • Notre histoire
    • Nos Partenaires
  • Atelier d’écriture
    • Découvertes du moi(s)
  • Echangeons
  • Compléments Revue
    • Article inédit
    • Extrait d’article
    • Interview
  • Contact
  • Don
Logo Revue Reflets
  • Accueil
  • Pourquoi s’abonner
  • Boutique
    • Points de vente
  • A propos
  • Atelier d’écriture
  • Echangeons
  • Compléments Revue
    • Article inédit
    • Extrait d’article
    • Interview
  • Contact
  • Don à Revue Reflets
  • Mon compte
    • Panier
Menu
  • Accueil
  • Pourquoi s’abonner
  • Boutique
    • Points de vente
  • A propos
  • Atelier d’écriture
  • Echangeons
  • Compléments Revue
    • Article inédit
    • Extrait d’article
    • Interview
  • Contact
  • Don à Revue Reflets
  • Mon compte
    • Panier

Blog

  1. Accueil>
  2. Avenir de la foi>
  3. Au cœur de l'Occident mystique>
  4. BÉGUINES ET BÉGUINAGES, UNE SPIRITUALITE LAÏQUE ANTICIPÉE ?
  • Au cœur de l'Occident mystique

BÉGUINES ET BÉGUINAGES, UNE SPIRITUALITE LAÏQUE ANTICIPÉE ?

  • par Gérard-Emmanuel Fomerand
  • 25 janvier 2022
  • Aucun commentaire

Sommaire

Au cœur de l’Occident mystique

 

BÉGUINES ET BÉGUINAGES, UNE SPIRITUALITE LAÏQUE ANTICIPÉE ?
Visage féminin anonyme…Vitrail du XIII ème siècle de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg

 

Le mouvement des béguines, et de leurs homologues masculins les béguards, est apparu à Liège dans l’actuelle Belgique autour des années 1173. L’origine en est assez mystérieuse car cette communauté atypique est apparue de façon spontanée et imprévisible, hors de toutes incitations institutionnelles ou ecclésiales. À l’image de ce qui sera un peu plus tard les Amis de Dieu, déjà évoqués dans cette chronique, une vraie traînée de poudre lumineuse de béguinages fertilisa la vallée du Rhin sans que l’Église ait donné d’impulsion particulière.

Une large diffusion rhénane

Cette mouvance spirituelle s’est, en effet,  très rapidement étendue à l’ensemble de la terre rhénane surtout dans son versant nord avec des extensions dans le nord-ouest de la France voire ponctuellement dans des zones plus éloignées. Le mot lui-même de béguine est l’objet de débats mais il vient sans doute de l’ancien néerlandais beginhof indiquant une relation avec un lieu communautaire. Il constitue en tout cas l’une des formes les plus originales de la spiritualité rhénane. L’extension a été massive même s’il est évidemment difficile de donner des chiffres très précis. Il semblerait que, dans toute l’aire du fleuve, il y aurait eu plus de 200.000 béguines et environ 80.000 bégards, ce qui est considérable. Ils ou elles se répartissaient en plusieurs centaines de béguinages, certains grands comme des mouchoirs de poche et d’autres immenses comme à Bruges en Belgique. Si la plupart ont à ce jour disparu, certains sont classés au Patrimoine de l’UNESCO comme images de la beauté d’une spiritualité partagée.

Qui étaient les béguines ?

Elles étaient, pour l’essentiel, issues de milieux simples voire défavorisés même si des dames de l’aristocratie y ont participé. Leur piété était connue et reconnue du moins par le peuple. Elles tenaient avant tout à rester libres de toute sujétion institutionnelle tout en développant une spiritualité à coloration mystique. Certaines d’entre elles avaient une culture biblique parfois très profonde. D’autres encore connaissaient le latin et le grec.

Une spiritualité laïque ?

Les béguines avaient l’extrême particularité d’être des laïques suivant volontairement une règle communautaire librement consentie et de forme très variable. Elles n’étaient pas moniales mais vivaient dans le sillage de la Parole du Christ et de celui des saints ou saintes, simplement et pauvrement en tant que « laïques » dans la cité. Quelques unes étaient même mariées. Cette pauvreté évangélique clairement revendiquée  les rendaient très proches des fraternités franciscaines qui naissaient à peu près à la même époque. La plupart avaient un travail rémunéré, tisserandes, potières, blanchisseuses, infirmières. Elles ne dépendaient de personne et se choisissaient une « Grande Dame » ou « Grande Maîtresse » élue pour de courtes périodes renouvelables dont la mission était d’assurer un minimum de coordination au sein du béguinage. Elles sortaient travailler le jour et rentraient le soir rejoindre leurs maisonnettes. Le soir, la porte du béguinage se refermait. Elles vivaient alors des temps de prière communautaire  ou  d’oraison personnelle.

Les béguinages

Ce mode de vie très particulier les avaient  amenées à inventer un habitat spécifique, le béguinage, c’est-à-dire un enclos de petits bâtiments ou maisonnées, entourant un jardin en forme de carré. Ce jardin clos  était une référence explicite au texte du Cantique des Cantiques où le Bien-aimé rencontre sa Bien-aimée. Ces béguinages, souvent très beaux, ont été le signal temporel d’une aventure spirituelle singulière.

La spiritualité des Béguines

S’il est naturellement anachronique de parler de féminisme avant la lettre, il est certain que leur démarche relevait d’une grande liberté dans une société dominée par le pouvoir masculin aussi bien institutionnel que spirituel. Les béguines, qui pratiquaient les langues anciennes, eurent l’audace de traduire la Bible en langues vernaculaires, soit les dialectes alémaniques soit le roman. Parfois même, il leur arrivait de prêcher en public.

Ceci causa sans doute leur perte car l’hostilité du clergé se fit jour d’abord discrète puis frontale. On ne leur pardonnait pas de rentrer dans le territoire des clercs supposés être les seuls dépositaires du savoir. Après une période de tolérance d’environ un  siècle, la papauté, après le concile de Vienne en 1312, leur interdit toute existence en les sommant de rentrer dans le rang. Le choix proposé était simple, soit de devenir une congrégation de moniales classiques soit l’excommunication voire pire. L’une des plus célèbres béguines de l’époque, Marguerite Porte (1250-1310) fut brûlée vive en 1310 à Paris. De nombreux béguards furent noyés dans le Rhin. Mais leur influence perdura et influença des personnalités comme Maître Eckhart.

La spiritualité des béguines avaient en effet une forte voire intense connotation mystique. Elles furent parmi les premières à méditer sur la profondeur de l’Amour divin et de son incarnation dans le monde. Le livre « Le miroir simple des âmes anéanties » de Marguerite Porète se diffusa sous le manteau dans toute l’Europe. Le langage de leurs écrits était souvent proche de celui des « Cours d’amour » et de celui des troubadours.

Leur destin ultérieur

Comme l’essentiel de la spiritualité rhénane, les béguines furent progressivement oubliées, sauf celles qui, contraintes de devenir religieuses en congrégations classiques, survécurent jusqu’à une date récente. La dernière « béguine », en fait une religieuse de congrégation monastique, disparut en 2013 en Belgique.

Malgré  ce destin finalement tragique, leur témoignage a été redécouvert depuis une cinquantaine d’années. Les ouvrages majeurs écrits par elles sont réédités. Leurs contenus sont médités et reçus comme des sources d’inspiration contemporaine pour des chercheurs ou chercheuses de sens. Dans le cadre de cette chronique, une figure symbolique de cette mystique de l’Amour sera présentée dans l’article suivant. Puis, en troisième temps de cette chronique, un  article sur les échos contemporains et la modernité de cette aventure sera proposé aux lecteurs.

http://www.laspiritualitedelabeaute.fr/

Gérard-Emmanuel Fomerand

 

Si cet article vous plait, pensez à faire un don. Le fonctionnement du site a un coût. Il n’y a pas de publicité.
Vous avez un bouton « don » sur le côté. Merci de votre participation quel que soit le montant

Articles qui pourraient vous intéresser

le sourire des sourires
Extrait d'article
Jean Lavoué

Le sourire des sourires

Le sourire peut être au visage ce que la voie lactée est à la nuit

Lire la suite »
Jean Lavoué 29 mars 2023
Extrait d'article
Frédérique Lemarchand

Sourire, c’est bénir

    Sortir de la mort, c’est faire le voyage pour la grande Vie, là

Lire la suite »
Frédérique Lemarchand 26 mars 2023
le manque de pratique spirituelle, un trou dans le monde
Extrait d'article
Daniella Litoiu

Le manque de pratique spirituelle : un trou dans le monde

Faouzi Skaliest est docteur en anthropologie, ethnologie et sciences de religions. Écrivain francophone, il se

Lire la suite »
Daniella Litoiu 16 mars 2023

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Rechercher

A propos de l'auteur

Gérard-Emmanuel Fomerand

Gérard-Emmanuel Fomerand est analyste du phénomène chrétien. Il le réalise a travers des livres et des émissions de radios. Il développe actuellement un essai d’introspection de l’inconscient collectif occidental du christianisme, à travers ses réussites, ses échecs et sa modernité.

Don

Vous pouvez faire un don pour aider à financer Revue Reflets.

Faire un don

Newsletter

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les actualités de Reflets.

La revue du trimestre

Loading...
Reflets 47

Atelier D'écriture Reflets

La méthode Reflets, expérimentée depuis 2012 pour écrire les articles de la revue, est l’outil utilisé pour passer de l’écriture émotionnelle à l’écriture inspirée.

Révélez votre génialité

S'inscrire

Suivez-nous

Facebook Youtube

Revue Reflets

REFLETS, revue trimestrielle, porte un autre regard sur l’actualité essayant d’apercevoir ce qui se joue au-delà de l’aspect émotionnel, pour la société, la civilisation, voire l’Histoire.

Envelope Facebook-f Youtube

A la une

Loading...
Reflets 47

Revue Reflets n°47

AVRIL / MAI / JUIN 2023

Voir tous les numéros

Liens utiles

  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • CGVU
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • CGVU

Revue Reflets © 2021 – Agence Bee too Bee

×

Panier

Don

Reflets
A besoin de vous !

Le site Reflets est destiné à devenir un lieu d’échange où chaque internaute peut trouver gratuitement :

  1. Des informations
  2. Des points de vue
  3. Des articles inédits
  4. Des interviews

Et cela sans avoir :

  • À payer un espace dédié
  • Sans être noyé dans de la publicité

De ce fait, pour que Reflets puisse perdurer, nous vous invitons à faire un don à l’association.

De quelques centimes à  ….illimité, c’est vous qui choisissez.

Je veux faire un don !