Le 22 mars prochain aura lieu la journée mondiale de l’eau. A cette occasion, l’ONG Vision du Monde, association de solidarité internationale qui vient en aide aux enfants les plus vulnérables partout dans le monde, souhaite alerter sur les problématiques d’accès à l’eau potable que rencontrent les populations des pays en développement. Alors que les situations de stress hydrique sont de plus en plus importantes en raison de l’intensification des changements climatiques, le manque d’eau s’est largement fait ressentir depuis la crise mondiale liée à la COVID-19.
Le manque d’eau potable : une vulnérabilité supplémentaire face à la COVID-19
Alors que se laver régulièrement les mains à l’eau savonneuse constitue un des principal geste barrière pour se protéger de la COVID-19, des millions de personnes n’ont pas accès à ces points d’eau et se retrouvent d’autant plus vulnérables face à l’épidémie, qui n’en épargnent pas moins ces zones.
La pandémie actuelle démontre à quel point l’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires viables sont des conditions indispensables pour se protéger des virus et éviter toutes formes de maladies hydriques. Encore aujourd’hui, ce sont plus de 800 enfants qui meurent chaque jour dans le monde des suites de maladies liées à l’eau.
Près de 850 millions de personnes ne bénéficient même pas de service élémentaire d’approvisionnement en eau potable. Parmi ces personnes, 263 millions vivent à plus de 30 minutes du premier point d’eau et 159 millions continuent à boire l’eau de surface non traitée, puisée dans des cours d’eau ou dans des lacs. Cette eau impropre à la consommation est responsable de nombreuses maladies, pouvant conduire jusqu’à la mort.