Dans sa newsletter de janvier Greenpeace nous informe de menaces nouvelles sur la liberté d’informer.
Celles-ci concernent particulièrement l’agriculture et la chasse.
Le 27 janvier 2021
Cellule Déméter, loi sécurité globale, loi séparatisme, projet de fichage massif des militant·es politiques… Depuis quelques mois, le gouvernement et la majorité parlementaire ne cessent de renforcer la politique sécuritaire, au risque de porter atteinte aux libertés fondamentales d’information, d’expression et de manifestation.
C’est dans ce contexte que des députés·es ont lancé une mission d’information parlementaire sur “les entraves à l’exercice de certaines activités légales”, notamment l’agriculture, le commerce de viande, l’abattage et la chasse.
Sous cette appellation vague se cache donc en réalité la volonté d’accentuer la répression des lanceurs et lanceuses d’alerte et des actions de désobéissance civile qui dénoncent entre autres l’élevage industriel et la chasse.
Les parlementaires auraient pu choisir d’encadrer les pratiques désastreuses des élevages industriels et les risques liés à la chasse (un jeune homme de 25 ans, Morgan Keane, a été tué par un chasseur en décembre 2020). Mais non : ils et elles ont préféré se livrer à une nouvelle chasse aux sorcières, en tentant de trouver de nouveaux moyens pour museler les oppositions à ces activités néfastes.
Dans le cadre de cette mission d’information, les parlementaires ont souhaité auditionner Greenpeace, le WWF et France Nature Environnement (FNE).
Vu le but affiché par celle-ci, nous avons décidé de décliner l’invitation et avons exposé nos arguments dans un courrier adressé aux parlementaires concerné·es le 23 septembre 2020. Cette lettre n’a suscité aucune réponse de leur part, hormis un tweet accusateur d’Alain Péréa, député LREM participant à cette mission qui feignait de ne pas connaître nos arguments.
Source : Libertés fondamentales : la chasse continue – Greenpeace France