Un rêve, un vœu pour 2016

L’année 2015 a commencé en France avec comme fait marquant l’attentat terroriste contre Charlie-Hebdo. L’année s’achève avec un attentat terroriste dont l’horreur a ému le monde entier. Chaque fois, les dirigeants politiques relèvent le menton pour nous promettre la victoire. La violence répond à la violence, la guerre à la guerre.Des fonds sont immédiatement débloqués pour lutter contre les terroristes, Daech l’État islamique. Fi du déficit budgétaire. Il faut des années de discussion parlementaire pour ne pas voter les budgets qui permettraient des logements décents aux familles démunies, du travail aux jeunes sans emploi, des formations réelles à ceux qui sont sur la touche, une aide concrète du même ordre pour les pays qui exportent leurs migrants économiques ou réfugiés des guerres. Mais c’est impossible, nous n’avons pas les moyens ! Pensez-vous. Nous pouvons nous interroger. Est-ce que ces investissements coûteraient plus cher que le surcoût engagé dans la guerre sous toutes ses formes en France, en Syrie, au Mali ? (De l’ordre du milliard d’euros).
Et si c’était cela le choix de la paix, de la vraie victoire ? Bien sûr, c’est une utopie. Au lendemain du 13 novembre, le président de la République s’est entretenu avec les principaux chefs militaires, policiers, spécialistes en tout genre. Un rêve pour 2016 : et si dans une telle situation, il se réunissait avec des chefs tout autres : chefs religieux, chefs spirituels et autres sages ? Une utopie, un rêve, un vœu pour 2016.

Christian Rœsch