Le père André-Marie, moine bénédictin, prêtre, artiste aux multiples facettes, emploie ses talents à se battre contre la misère. « Faire du beau pour faire du bien » est sa devise. Il a fondé en 1975 à la Croixrault (Somme) « La Demeure ». Il y accueille des sans-voix, sans-terre, sans-papiers, sans-toit, sans emploi, sans avenir, sans dignité. Ses journées sont totalement tournées vers les autres. Et la nuit, il écrit, il peint, il sculpte. Le fruit de la vente de ses œuvres, que ce soient peinture, sculpture, écrits permettent de sauver des milliers d’enfants, en aidant le père Pedro à Madagascar. À l’UNESCO, la Ligue universelle du bien public lui a remis en mars 2014, la médaille d’or « Honneur et dévouement aux meilleurs serviteurs de l’Humanité ».
Quand vous lui demandez : « Qu’y a-t-il de plus beau ? », il répond : « La laideur embellie, pardonnée et restaurée ». Après plus de soixante livres publiés, nous vous recommandons le tout dernier Du Sacré à la Beauté. Ses livres sont en vente directe : La Demeure 80 290 – Croixrault.
L’Amour a un absolu besoin de s’exprimer,
que ce soit par la poésie, l’élégance des relations humaines, les arts plastiques, ou l’expression de la foi.
Entré tout jeune dans un monastère bénédictin, on se trouve naturellement baigné dans une atmosphère dans laquelle l’ascèse, le silence, la liturgie en grégorien, le beau, le vrai et le bon deviennent naturellement synonymes de divin.
L’art a ses exigences, d’abord celle d’aimer.
Chez les anciens Grecs, beau et bon ont le même sens. Dans la Bible, après chaque étape de la création, Dieu s‘écrie : « Que cela est Beau ». Le silence, la prière, la méditation semblent inconsciemment vous plonger dans une atmosphère où une bonté intérieure semble émaner naturellement sous la forme d’un besoin de révérence à la Vie.
Si l’on est tant soit peu doué de ses mains, le beau devient alors une expression naturelle,
comme si on ne pouvait s’en empêcher. La recherche du beau mène obligatoirement à une intérieure, laquelle vous donne à son tour soif de beauté et de bonté. La perfection comme un besoin de beauté dans tous les détails de la vie pourrait définir l’artiste. Cela m’a permis de m’exprimer par la sculpture, l’écriture, la peinture, dont ce dernier livre, Du Sacré à la Beauté, reproduit quelques tableaux.
À une autre époque, l’enthousiasme et l’exultation de la foi se sont exprimés dans la construction aussi bien des églises romanes que des cathédrales. Comme on est loin alors de cette « esthétique de la laideur » que nous proposent certains médias, alors que d’autres nous prouvent que l’humain est fait pour la beauté. Dostoïevski le savait qui affirmait : « La beauté sauvera le monde ! »
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Si au lieu de donner au mental le pouvoir de conduire notre vie, on se contentait de regarder, de voir sans interpréter, le monde paraîtrait encore plus beau. Rien de ce qui existe ne porte à l’avance une étiquette : « beau » ou « laid », c’est nous qui interprétons.
Il suffirait de presque rien,
c’est-à-dire d’un autre regard, pour que le monde soit changé. Il se redessinerait d’harmonie et de beauté. Cette beauté-là deviendrait comme une pièce de théâtre dont on serait l’auteur, l’acteur et le spectateur. Si nos vies étaient conçues comme une œuvre d’art, le monde serait restauré. Il semble que cette période de pandémie nous donne une occasion extraordinaire et unique de continuer à faire des projets et de voir un arc-en-ciel à l’horizon.
Y a-t-il quelque chose de plus beau que la beauté ?
C’est la laideur lorsqu’elle est pardonnée, donc embellie !
Pour restaurer un tableau, il ne suffit pas de le rendre neuf et clinquant de jeunesse, il faut savoir respecter la patine et même se servir d’elle…
Comme elles sont belles les rides de certaines mamies, creusées par les larmes, la vie, l’amour et la joie. Ne croyez pas que cela ne soit l’apanage que de certains. Cela s’appelle l’humble dévouement à la beauté de l’Amour. Il peut aller jusqu’à la sainteté. Mais dans tous les cas, cela se vit sans arrogance, avec élégance, cela s’appelle l’Art de vivre.