ARNAUD COLOMBIER Physicien de formation, chercheur indépendant, chef d’entreprise en ingénierie et auteur, Arnaud Colombier étudie depuis plus de 30 ans la physique de l’information et la mécanique quantique. À partir d’expériences vécues et de ses recherches, il établit des connexions entre la science, les ondes de formes et la mémoire de l’eau. En descendant dans l’intimité de la molécule d’eau dont notre corps est composé, l’eau cellulaire, l’eau mémoire universelle, l’eau conscience, il découvre un univers et des potentiels guérisseurs extraordinaires. Il met son expérience au service de praticiens et médecins afin d’éclairer leur pratique et leur permettre de prendre conscience des mécanismes subtils mis en jeu.
Comment l’eau peut-elle se modifier par des informations transmises par un être vivant ?
Il est nécessaire de répondre à cette question pour comprendre la mémoire cellulaire.
L’eau est un liquide étrange dont les propriétés et utilisations courantes sont bien connues. Les propriétés intimes ont été découvertes il y a peu d’années, et je crois que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Pour cela nous allons partir des études de trois grands chercheurs dont un nobélisable, mais qui a reçu 2 fois le prix Ig-nobel (un prix parodique du prix Nobel décerné chaque année à dix recherches scientifiques qui paraissent loufoques ou anodines). J’ai nommé le professeur Jacques Benveniste pour avoir affirmé que l’eau était une mémoire. Deux autres scientifiques : le professeur Marc Henri ainsi que le chercheur Gérald H. Pollack dont les travaux exemplaires ont fait avancer les recherches sur l’intimité de l’eau.
Le lieu de la mémoire de l’eau réside dans l’interface entre une paroi et l’eau dans un récipient. Là où les molécules d’eau touchent la matière, elles s’organisent différemment. À cet endroit se trouve une zone appelée ZE (zone d’exclusion), découverte et nommée ainsi par Gérald H. Pollack. On appelle l’eau à cet endroit : l’eau interfaciale ou eau morphogénétique suivant la dénomination de Marc Henri. Dans cette ZE, les arrangements moléculaires et les comportements de l’eau sont différents de l’eau libre. C’est le quatrième état de l’eau.
Dans un verre, par exemple, la plus grande partie de l’eau qui n’est pas interfaciale est appelée l’eau libre : les molécules ne sont pas liées entre elles et vont et viennent en fonction des déplacements naturels dans ce milieu. On peut faire une analogie avec les oiseaux qui volent librement dans l’air allant d’un arbre à l’autre ou vers leur nid.
L’eau interfaciale est plus proche des nuages d’oiseaux qui sont groupés et forment un bloc compact mouvant et de formes variées en fonction du mouvement de groupe. Tous les oiseaux sont reliés à une conscience collective qui gère leur intelligence et assure la cohésion dans le mouvement.
Pour l’eau morphogénétique, toutes les molécules d’eau sont reliées ensemble et sont synchrones dans leur micro mouvement. L’eau morphogénétique est constituée de quatre couches de molécules, un peu comme des feuillets posés les uns sur les autres. Ces quatre couches ont une épaisseur de 1,2 nanomètre. À la frontière de chaque interface, comme le verre, mais aussi autour de chaque protéine, minéral, colloïdes, bulles de gaz dissous ou biofilm, on trouve cette enveloppe de molécules. Dans la cellule, les organites cellulaires sont tellement serrés qu’un maximum de molécules d’eau est morphogénétique. L’eau forme un gel et n’est pas présente sous forme d’eau liquide.
À l’extérieur de la cellule, l’eau morphogénique est présente tout autour des cellules et des organites flottant librement dans l’eau liquide dite «interstitielle» qui circule librement.
On peut dire, sous forme d’une métaphore, que chaque élément est habillé d’un « costume » tissé de molécules d’eau qui sont en interaction avec le milieu biologique.
Ce costume est aussi sensible aux informations échangées par les cellules grâce aux molécules de signalisation entre cellules, mais probablement aussi aux biophotons émis par les cellules dont on ne sait pas s’ils correspondent à un langage intercellulaire ou juste une évacuation d’énergie provenant des réactions quantiques cellulaires. D’autres modes de communication ou d’influences plus énigmatiques peuvent aussi influencer ce costume : les ondes électromagnétiques émises par chaque cellule qui permet à celles-ci de se reconnaître et de se synchroniser entre elles, mais aussi les informations télépathiques venant de l’extérieur transmises par les ondes de forme. Il y aussi les ondes électromagnétiques de l’électrosmog dans lequel nous baignons qui viennent perturber le fonctionnement de ces cellules et peuvent les rendre « malades ». Ceci entraîne leur destruction ou leur dysfonctionnement.
Bibliographie
Ma vérité sur la mémoire de l’eau, Jacques Benveniste, Albin Michel, 2005
L’Eau et la physique quantique, Marc Henri Dangles, 2016
L’Eau morphogénique, Marc Henri Dangles, 2020
Le Quatrième état de l’eau, Gérald H. Pollack, 2019
L’Information, moteur de l’univers, Arnaud Colombier, Axitech Inov, 2023
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Pour lire l’article en entier REFLETS n°48 pages 51 à 53