En 1987, ses études scientifiques l’orientent vers un début de carrière en informatique. En 1998, Eric Grange rejoint le groupe TUI où il développe des circuits au Proche-Orient, Asie et Amérique Latine, en apprenant les fondamentaux du métier de voyagiste. En 2007, il fonde OASIS L’éveil aux mondes, la première agence de voyages spécialisée dans les voyages en conscience. En 2009, le ministre du Tourisme, Mr Novelli, lui décerne le trophée du Nouvel Entrepreneur du voyage. En 2020, il écrit un premier roman initiatique Et mon cœur se remit à battre suivi en 2022 d’un second « Et mon cœur attira les richesses du monde », dans lequel il témoigne de son expérience personnelle et dévoile des principes spirituels conduisant vers l’abondance et la prospérité durable
Aujourd’hui, le voyageur ne choisit plus sa destination, mais une expérience à vivre !
Son but n’est plus de nourrir son appareil photo, mais son âme ! Les voyageurs sont en quête de sensations profondes pour trouver le chemin qui mène à la paix intérieure, voilà pourquoi la tendance de fond profite aux voyages spirituels. Toutefois, ceux-ci demandent un niveau d’expertise singulier.
Un nouvel art de voyager
Des pèlerinages aux stages de développement personnel en passant par les voyages initiatiques, le nombre de personnes qui effectuent un voyage spirituel ne fait qu’augmenter. Chaque année, plusieurs centaines de millions de personnes se rendent sur les principaux sites religieux dans le monde. Il y a vingt ans, les pèlerins étaient quelques centaines à marcher sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Aujourd’hui, ils sont près de 300 000 chaque année à l’arpenter, venant du monde entier. L’ère du “Sea, Sex & Sun” semble révolue ! Désormais, toujours avec trois S, lui succède une ère de Spirituality, Serenity & Sustainability (spiritualité, sérénité et… développement durable). La première convention dédiée au tourisme spirituel et au développement durable a été organisée en 2013 par l’OMT. En croissance régulière depuis déjà une trentaine d’années, le voyage spirituel consiste à prendre son temps pour vivre une expérience d’immersion. C’est une manière de voyager en donnant davantage d’importance au vécu qu’à la destination.
Voyage et spiritualité au cinéma
En 2010, le film de Ryan Murphy Mange, prie, aime, adapté du roman éponyme, connaît un succès mondial en décrivant les tribulations en Europe puis en Asie de l’héroïne, incarnée par Julia Roberts. En réalisant qu’il lui manque quelque chose d’essentiel pour être heureuse, une femme part en Italie s’initier à la gastronomie, puis découvre le pouvoir de la prière et de la méditation dans un ashram en Inde, avant de finir sa quête à Bali, où elle trouve à la fois l’harmonie intérieure et l’amour. Une histoire simple, mais qui a résonné chez beaucoup d’Occidentaux, en quête de sens et d’espaces apaisants.
En France aussi, les voyages spirituels connaissent un véritable engouement.
Le cinéma s’est également emparé du sujet, via le long métrage Un + une de Claude Lelouch, en 2015. Dans ce film, le cinéaste nous fait voyager tant dans la spiritualité millénaire de l’hindouisme que dans la spiritualité moderne des ashrams d’aujourd’hui. Le réalisateur y aborde le manque lancinant qui motive un couple à entreprendre un voyage spirituel bouleversant en Inde. De nombreuses personnes se sont reconnues dans les personnages incarnés par Jean Dujardin et Elsa Zylberstein. Si l’Inde est le pays spirituel par essence, c’est plus généralement l’Asie qui, du fait de ses nombreuses religions et philosophies, est le premier continent auquel on pense pour vivre une expérience spirituelle. Le phénomène est mondial et se nomme Soul Searching in Asia – partir à la recherche de son âme en Asie.
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Pour lire l’article REFLETS n°44 pages 22 à 25