
La confiance
Selon Wikipédia, « Pour faire confiance, il faut pouvoir croire en les autres et accepter le risque de la dépendance. C’est pour cela que la confiance n’est jamais « neutre ». Elle est fondamentale car, sans confiance, il serait difficile d’envisager l’existence même des relations humaines – des rapports de travail jusqu’à l’amitié ou bien l’amour. Sans confiance, on ne pourrait même pas envisager l’avenir et chercher à bâtir un projet qui se développe dans le temps. »
Or aujourd’hui, nous ne pouvons plus faire confiance à personne. Les évènements actuels le prouvent.
En premier lieu, les hommes politiques. Ils sont sensés diriger les citoyens vers un mieux-vivre. Il n’en est rien. Le mensonge et la trahison règnent au sommet. Comment pourrait-il en être autrement à la base ?
Les scientifiques ont bien du mal à accorder leurs violons. Les prévisions par rapport au réchauffement climatique divergent. Les conséquences sont diversement appréciées. De plus n’y a-t-il pas un imprévisible que nous découvrons au fur et à mesure ?
Les religieux ? Quelle que soit la religion, les scandales ne cessent d’éclater, la plupart à caractère sexuel.
Parmi les modèles de la jeunesse : acteurs, chanteurs, artistes, nombre de drogués, avec une vie dissolue. On ne sait plus qui mérite le respect.
Comble de notre modernité, la technique audio-visuelle associée à l’I.A. permet de tromper très habilement les images et les paroles de n’importe qui. Ainsi même l’être le plus propre peut être sali. Et la rumeur des réseaux sociaux en gardera la trace.
Alors si nous ne pouvons faire confiance à nos congénères, que nous reste-t-il pour bien vivre ?
Toujours selon Wikipédia, la confiance renvoie à l’idée que l’on peut se fier à quelqu’un ou à quelque chose. Dans l’étymologie latine, le verbe confier (du latin confidere : cum, « avec » et fidere « fier ») signifie qu’on remet quelque chose de précieux à quelqu’un, en se fiant à lui et en s’abandonnant ainsi à sa bienveillance et à sa bonne foi. Cette origine souligne les liens étroits qui existent entre la confiance, l’espoir, la foi, la fidélité, la confidence, le crédit et la croyance.
Si nous ne pouvons faire confiance aux êtres terrestres, il nous reste les êtres célestes. Mais n’est-ce pas aussi risqué de s’abandonner à la bienveillance de ce qui échappe totalement ?
Il n’y a que l’expérience qui permet de mesurer le crédit que nous pouvons apporter aux êtres de lumière. Si écouter la petite voix intérieure nous procure un sentiment de sérénité, d’amour, alors la foi augmente. Si elle nous conduit à des actes qui créent du lien et du bien-être, la défiance tombe. Au doute se substitue une certitude, constamment à renouveler.
Les êtres de lumière que nous connaissons si peu, les Vivants, ne veulent que notre bien.
Ça vaut le coup de s’en remettre à ce qui nous dépasse.
Christian Rœsch




