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La mort : une noce, une fête, Cheikha Hayat Nur Artiran

  • par Françoise
  • 17 mai 2018
  • Aucun commentaire

Sommaire

La mort : une noce, une fête

Cheikha Hayat Nur Artiran

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La cheikha Hayat Nur Artiran est, depuis 2005, guide spirituel de la confrérie soufie Mevlevi. Elle nous a adressé ces réponses qui représentent la vue de son mouvement sur la mort.

Que se passe-t-il au moment de la mort ?
Mevlânâ, (« notre maitre »), a exprimé que l’anéantissement passager appelé « la mort » est en vérité une nouvelle naissance du monde mortel vers le monde qui subsiste en permanence. Étant donné que la mort n’existe pas, pourquoi avons-nous peur de la mort ? Pourquoi le fait de creuser une fosse et d’y être projeté nous effraie-t-il à ce point ? Mais il y a une autre réalité particulièrement manifeste qui réside dans le fait qu’alors même que nous avons vu la mort de centaines de personnes, que nous avons déposé de nos propres mains nos plus proches dans le tombeau, nous considérons néanmoins comme une probabilité très lointaine qu’un jour notre tour arrivera. Il y a deux raisons à cela :
• Cela provient du fait que l’on mène une existence animale en étant insouciant et ignorant.
• Notre esprit est immortel. Étant donné qu’il ne peut être question de mort pour l’esprit, qui est la seule et unique entité qui maintient l’homme en vie, le sentiment d’être perpétuel qui émane de lui domine toute notre individualité. D’un autre côté, notre âme est mortelle et l’homme sait qu’il mourra nécessairement un jour. Mais, dans la mesure où l’âme mène une existence en contradiction avec ce pour quoi elle a été créée, elle appréhende constamment la confrontation avec cette réalité divine. Et la vie de l’homme s’épuise et prend fin dans tous ces va-et-vient.
La mort n’est rien d’autre que le regard que l’on porte, l’espace d’un instant, sur nous-mêmes dans le miroir. Et ce dont nous sommes violemment effrayés est notre propre visage si laid qui se reflète dans le miroir. Puisque la mort n’existe pas, qu’il est seulement question de passer d’une chambre à une autre, de quoi devrions-nous avoir peur en pareille circonstance si nous avions entre nos mains un bouquet de fleurs à la senteur agréable ? Mais, si en passant d’une chambre à l’autre, nous avons dans nos mains un panier rempli de serpents et de scorpions, il faudra bien évidemment s’en effrayer. Et tout particulièrement, le fait que notre corps dont nous avons pris soin de tant de manières soit projeté dans une fosse nous effraie plus que toute autre chose. Nous ne voulons même pas imaginer que les divers insectes qui peuplent la terre se promènent sur nos yeux et sur nos lèvres. La peur des insectes du tombeau est à nouveau la peur de nous-mêmes. Dans la création, chaque homme creuse et prépare sa tombe avant de mourir ; il choisit et organise lui-même ses amis qui l’accompagneront devant et derrière son cercueil, ainsi que tous ses amis qui seront en sa compagnie dans la tombe. Toutes les choses qui adviennent sont en accord avec le souhait et le désir de la personne elle-même.
Comme on peut le voir, le but n’est pas d’avoir une descendance qui tournera les talons aux abords de la tombe, mais de posséder un caractère muhammadien qui rentrera avec nous dans cette fosse ténébreuse, et d’avoir comme compagnons de route nos bonnes pensées, nos oeuvres de bien, de piété et les services rendus à autrui, en permanence à nos côtés. Au-delà de notre conjoint et de nos amis qui nous accompagnent lors de notre départ, il y a de nombreux proches, conjoint et amis invisibles à l’oeil nu qui émanent de nous et qui prendront forme en nous accompagnant devant et derrière le cercueil ; ceux-ci ne nous laissent à aucun moment seuls et ne tournent pas les talons. Divân-ı Kebir, Livre 1, 327 : « Notre mort est un jour de noce et de fête. »

En quelque sorte, la vie prépare à la mort ?
Si un homme a été au service d’autrui pour la satisfaction de Dieu dans sa jeunesse, Dieu veillera à ce qu’il ne soit pas isolé pendant sa vieillesse. Sans nul doute, ceux qui ont été sincèrement au service d’autrui dans la voie de Dieu dans leur jeunesse recevront aussi les meilleurs services dans la vieillesse. Ce monde ressemble à une montagne : les actes accomplis se transforment un jour, sans nul doute, en sons et, quelle qu’en soit la nature, cela nous reviendra immanquablement. Le hadîth « Vous mourrez tel que vous avez vécu, et vous ressusciterez tel que vous êtes mort » exprime cette vérité.
De même que c’est au cours de notre jeunesse que nous modelons nos jours de vieillesse, de même nous tissons de nos propres mains le paradis et l’enfer à la suite de nos diverses pensées, de nos divers ressentis et comportements.
Toutes les choses auxquelles nous serons confrontés avec la mort ne sont, en réalité, rien d’autre que l’incarnation sous différentes formes de nos propres pensées, de nos états, de nos comportements et de nos paroles en ce bas monde. Il y a une très belle sentence : « Quelle que soit la chose que tu aies faite de ta main, cette chose t’accompagnera ».
Aussi longtemps que l’apparence formelle de nos bonnes pensées et de notre bel agir subsiste en permanence à nos côtés quand nous quittons ce monde éphémère, ce qu’on appelle la mort n’est, en vérité, rien d’autre qu’une noce et une fête. Celui qui a pour monture l’amour en ce monde aura, sans nul doute, l’amour pour halte dans l’au-delà.
Rubai’yat : « Dans la mort, il y a une autre vie pour ceux qui sont justes et croyants. Dans la mort il y a, pour les esprits purs, paix et quiétude. La mort n’est ni une souffrance ni une vindicte, mais elle est un moment de retrouvailles avec Dieu. Mais une personne qui ne meurt pas meurt à chaque instant en pensant à la mort ; c’est là, du reste, la douleur suprême. »

Que se passe-t-il après la mort ?

(…)

Pour lire l’article en entier, Reflets n° 27 pages 41 à 43

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