Fondée par Matthieu Ricard en 2000,
Karuna-Shechen agit et plaide pour un monde plus altruiste. En Inde, au Népal et au Tibet, l’association contribue à briser le cycle de l’intense pauvreté à travers une approche locale, communautaire et holistique interconnectant les domaines de la santé et de l’hygiène, l’éducation, la sécurité alimentaire, le développement économique et l’environnement. Karuna- Shechen invite également chacune et chacun à développer son potentiel altruiste en s’inspirant, s’entraînant et s’engageant pour un monde plus juste et plus apaisé.
Dans une ère marquée par des défis complexes,
la solidarité fait briller une lueur
d’espoir d’un monde meilleur. Définie comme une « relation entre personnes qui entraîne une obligation morale d’assistance mutuelle » (Le Robert), la solidarité suppose une disposition mentale pour tendre la main à autrui.
Aussi, chez Karuna-Shechen,
association de solidarité internationale, fondée il y a 25 ans par Matthieu Ricard, moine bouddhiste, écrivain et photographe, nous sommes
convaincus que pour se déployer, la solidarité doit s’appuyer sur un état d’esprit altruiste : disposition mentale et actions désintéressées et bienveillantes envers autrui, sans se négliger soi-même.
Bien que nous naissions avec une propension naturelle à l’empathie,
l’altruisme se cultive au quotidien et peut être mis en actions que ce soit à une échelle locale, pour soi et ce qui nous entoure, comme à l’échelle globale. « Chez Karuna-Shechen, nous sommes convaincus que l’amour altruiste et la compassion sont non seulement les meilleures façons d’assurer le bien d‘autrui, mais aussi de vivre une vie pleine de sens. » Matthieu Ricard
L’égoïsme, source de souffrance
Dans certaines situations,
l’égoïsme peut sembler être la meilleure manière d’atteindre un bien-être personnel. Cependant, comme le rappelle le Bouddha, c’est en fait la cause première de nos souffrances et de celles des autres. L’égoïsme est l’inverse de la solidarité.
L’égoïsme, reposant sur l’idée que chaque être est indépendant, est contraire à la réalité. Nous vivons en effet en interdépendance, les uns avec les autres et avec notre environnement, les uns grâce aux autres et à la nature.
Pour éviter les pièges de l’égoïsme,
il est important de comprendre cette relation qui nous lie : nous sommes 7 milliards d’êtres humains cohabitant avec 8 milliards d’autres espèces, et influençons mutuellement nos existences, de manière plus ou moins consciente. La compréhension de notre indépendance, alliée à l’émerveillement, est ce qui nous inspire à cultiver notre potentiel altruiste. Car en ayant plus de considération vis-à-vis d’autrui,
il est plus simple de se mettre à leur place, de comprendre leurs aspirations, d’être plus compatissant et d’agir avec justesse.
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Cultiver l’altruisme
L’altruisme est un antidote
aux pires des toxines mentales que sont la haine, l’égoïsme, l’exclusion et toutes les formes de discrimination. Il permet de changer notre regard sur le monde et nous aide à développer des relations authentiques de partage, de soutien et d’attention, qui sont considérées comme la pierre angulaire d’une vie épanouie.
Karuna-Shechen invite chacune et chacun
à développer son potentiel altruiste et à cheminer vers un monde plus compatissant, résilient et apaisé. L’association offre la possibilité de cultiver son inspiration, de cultiver son potentiel altruiste et des pistes pour s’impliquer dans le changement et agir pour la solidarité.
Propos recueillis auprès de Sébastien Pais de Figueiredo, un des responsables, de Karuna-Shechen.